الأربعاء، 14 أكتوبر 2009

L’œuvre, le modèle et le succès

Mustapha ATTIA
(Ecrivain, Directeur général de la Maison Arabe du Livre)

L’expérience ainsi que les événements que vit le monde de nos jours, ont démontré la nécessité de repenser le concept de développement, de centrer l’attention sur une nouvelle vision qui opte pour le développement des ressources humaines comme condition sine qua non de tout processus civilisationnel global.


En effet, parmi les principales formes d’échec, que ce soit au niveau des théories ou à travers les expériences de développement qu’un grand nombre de pays du monde ont connues au cours des décennies passées, on doit citer en premier lieu l’incapacité de ces pays à mettre à profit leurs potentialités de manière optimale, ce dont résulte leur inaptitude à édifier un potentiel autonome de développement au profit de leurs sociétés. Cet échec est aussi imputé au fait d’avoir négligé l’aspect humain avec tout ce qu’il implique comme dimensions intellectuelle, culturelle, spirituelle, sociale et bien d’autres encore, en rapport avec les valeurs humaines comme la liberté, la solidarité et la tolérance.

Ajoutons à ces causes le peu de cas fait des handicaps corrélativement latents, comme la ségrégation entre l’homme et la femme et le fait de laisser pour compte les systèmes éducatifs, sanitaires et culturels. Ces facteurs n’ont pas un effet direct uniquement sur les individus et sur leur sécurité sociale, ils sont également l’obstacle principal sur la voie du développement dans toutes les acceptions du terme.
La forme la plus courante de méconnaissance de l’importance du développement humain se manifeste dans ces pratiques d’exclusion qui établissent le caractère atavique de la pauvreté dans des zones ou des régions données et l’inaptitude de telle ou telle catégorie à servir à quoi que ce soit, avec ce que cela implique comme conséquences engendrant déception et frustration et des fardeaux supplémentaires pour la société qui sera ainsi privée des apports d’une large fraction de son potentiel humain.

L’un des arguments attestant que la Tunisie a la capacité de réagir positivement et rapidement aux événements qui surviennent dans le monde est qu’il a été pionnier, dès l’aube du Changement, en matière de réajustements, de réformes et d’assimilation dans le nouvel environnement mondial, sur la base d’une complémentarité des politiques et des programmes de développement, avec une vision prospective qui œuvre à long terme. Le Président Ben Ali a ainsi pris l’initiative d’ancrer ces nouvelles valeurs dans la notion de développement, de créer un équilibre entre les composantes de l’action de développement dans sa globalité, composantes dans lesquelles l’aspect social évolue au même rythme que les autres aspects, économique et politique.

La Tunisie a porté un intérêt particulier aux domaines sociaux, car ils sont les fondements essentiels des droits de l’Homme, en prenant grand soin des secteurs de l’éducation, de la santé, de la formation et de la culture, tant il a la certitude qu’il n’y a pas plus grand danger pour les peuples que les pratiques d’exclusion, la prolifération des foyers d’ignorance, la dégradation des services sanitaires, le dérèglement des méthodes éducatives et l’épuisement des filières de formation. C’est justement sur cette base que les comptes rendus nationaux et internationaux sur le développement humain, avec ce qu’ils comportent comme chiffres, rapports, indicateurs et preuves, sont à même de refléter clairement l’importance des résultats enregistrés dans ce domaine.

Mais il n’en reste pas moins vrai que nous autres écrivains, gens de l’information et de la culture, créateurs et intellectuels, nous n’arrivons pas à suivre la cadence des réalisations dans notre pays. Nous nous contentons la plupart du temps du statut de spectateur passif devant les grandes initiatives, les prises de position historiques et les approches pertinentes. Nous ne nous arrêtons que rarement à ces stations pour les analyser, les expliquer, les mettre en relief et les communiquer. En revanche, les autres, spécialement en Europe, tiennent à grossir ce qui est moins que banal et à se fabriquer des succès conçus dans la matrice de l’illusion.

Nous ne suivons pas la cadence…

En effet, si nous laissons les chiffres parler d’eux-mêmes, nous constaterons l’ampleur des progrès qu’a accomplis la Tunisie pendant les deux décennies de réformes, de changements et de modernisation. En effet, le PNB a quintuplé, dans cette courte période de temps. Le revenu individuel moyen s’est élevé à 4.000MD, alors qu’il n’était que de 960D seulement en 1986. Cela veut dire qu’il a été multiplié par quatre! Plus de deux millions de nouveaux postes de travail ont été créés. La part du secteur des services a atteint les 65% et le taux de pauvreté a été réduit comme jamais auparavant dans un pays en développement, puisque la pauvreté a été circonscrite, avec un taux ne dépassant pas 2% des habitants. La classe moyenne, garantie de stabilité et de bien-être, s’est également développée pour atteindre les 80% de la population. Ajoutons à cela que 4/5, soit 80%, des Tunisiens sont propriétaires de leurs logements. En même temps, le taux des habitations de fortune a baissé à 0,5%. Parmi les autres succès de l’Ere nouvelle: la femme, qui représente désormais 26,6% de la population active, 24% des hauts fonctionnaires, 27% des juges, 31% des avocats, 40% des universitaires et 34% des journalistes. En outre, l’espérance de vie à la naissance s’est allongée pour dépasser de nos jours 75 ans. Le nombre de médecins a atteint le taux honorable d’un médecin pour 1.000 habitants.

Depuis le 7 novembre 1987, la masse des transferts sociaux réservés aux différents secteurs n’a cessé d’augmenter. Ils ont été multipliés par quatre, ce qui permet d’offrir à chaque famille un complément de salaire indirect consistant.

Le fait de rappeler la masse des transferts sociaux dont bénéficient les différents secteurs sociaux et qui a atteint environ 20% du PNB, nous permet de constater l’ampleur de l’effort que fournit l’Etat dans ce domaine et la qualité de l’orientation réformiste intégrale promue par l’homme du Changement, qui a conçu ce programme civilisationnel avant-gardiste en entourant le citoyen tunisien et son progrès du maximum de sollicitude, à tous les niveaux, étant le principe et le but du développement. Le modèle tunisien est désormais cité en exemple.
C’est ainsi que le projet de développement humain relevant du programme des Nations unies pour le développement a classé la Tunisie à la tête des pays qui sont parvenus à concilier, dans leur développement national, entre les paramètres quantitatifs à caractère économique pur et les autres paramètres qualitatifs se rapportant aux libertés et aux droits sociaux et culturels.

Ce sont là des réalisations qui disent l’ampleur du développement accompli par la Tunisie de l’Ere nouvelle, celle du Président Ben Ali. Toutes ces réalisations, en si peu de temps, comment ne pas s’enorgueillir et comment ne nous rendent-elles pas fiers d’être Tunisiens ?

Ainsi, je pense sérieusement que le devoir nous appelle, aujourd’hui plus qu’en aucun autre temps. Nous devons redoubler d’effort pour faire connaître nos orientations, diffuser nos fantastiques acquis dans tous les domaines, acquis réalisés grâce à une politique de développement guidée par l’homme du Changement, garant du présent et de l’avenir de notre pays, le Président Zine El Abidine Ben Ali.

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