السبت، 17 أكتوبر 2009

Ben Ali, le meilleur choix pour la Tunisie

Tribune Le Renouveau
Écrit par Sadok Bouhlila (universitaire)

Dans son livre «Tunisie, Terre de Paradoxes», Antoine Sfeir pose la question suivante «Le progrès économique et social est-il un préalable à la démocratie»? L’auteur y démontre chiffres à l’appui que la Tunisie , terre de paradoxes par excellence puisque ancrée dans la tradition tout en ayant fait le pari de la modernité et du rationalisme, s’est érigée en tant que nation pilote en Afrique et dans le monde arabe.

Dans sa présentation du livre, l’éditeur écrit qu’en 1987, le Président Zine El Abidine Ben Ali a repris en main le pays pour «tenter d’en faire un pays dont tous les citoyens, hommes et femmes jouissent des mêmes droits et aient les mêmes devoirs. Partis politiques subventionnés, justice réformée, implication de la société civile à tous les niveaux de la vie institutionnelle, priorité budgétaire à l’éducation, tolérance religieuse garantie, libéralisation graduelle de l’économie. Autant d’avancées réelles». Nombreux sont les témoignages de pays, de personnalités et d’organismes internationaux de par le monde qui reconnaissent les avancées de la Tunisie dans tous les domaines. Certains y accentuent le volet économique qui, selon eux, aurait connu une croissance extraordinaire au détriment du volet politique qui lui aurait été escamoté. Par delà les polémiques engendrées par cette question, il apparaît d’emblée que seule une politique dotée d’un projet sociétal cohérent et solide est à même de générer l’adhésion du peuple autour de choix aussi fondamentaux tels que l’éducation, la culture, la santé, la solidarité et l’ouverture économique. En d’autres termes, il nous semble que le progrès économique, loin d’être incompatible avec la démocratie est en fait la consécration de ce choix participatif à des valeurs qui forment le noyau d’une nation.Le miracle économique tunisien comme l’appellent certains est en fait le fruit d’une politique mûrement réfléchie et graduellement appliquée qui démontre que le pari sur l’intelligence humaine est le seul qui en vaille la peine, car la vrai richesse est la richesse immatérielle, la richesse matérielle ne pouvant éventuellement que servir d’appoint à cette dernière. Derrière ce projet fédérateur, un homme, le Président Ben Ali qui a su incarner les aspirations de toutes les catégories de Tunisiens. Si le Président Ben Ali a si bien compris l’aspiration des Tunisiens à davantage de démocratie et de bien-être, ce n’est pas simplement parce qu’il est issu lui-même de ce peuple, mais aussi parce qu’il est pétri des valeurs d’humanisme de solidarité de modération et de consensus qui ont toujours et de tout temps caractérisé la Tunisie et son peuple. Il n’est nullement question ici de nous contenter d’être les chantres des succès par ailleurs indéniables de la Tunisie depuis son indépendance et surtout depuis le Changement, mais surtout de souligner la cohérence de la politique menée par le Président Ben Ali.Comme il l’a déclaré lui-même à maintes reprises, la voie vers le développement intégral est encore longue mais force est de reconnaître que les jalons sont désormais jetés. En Tunisie, l’économique et le politique se développent ensemble comme autant de projets «à-venir» pour reprendre l’expression du philosophe français Jacques Derrida, c’est-à-dire appelant débats, éclaircissements, participation consensuelle. Loin des joutes démagogiques et des débats idéologiques, la Tunisie montre également que la démocratie n’est pas un paradigme absolu mais un processus continuel où l’économique, le social et le politique doivent être pensés ensemble.Croissance partagée, pluralisme politique, ancrage dans la modernité, volonté d’intégrer davantage de jeunes à la vie sociale et politique, le pays évolue vite et les défis demeurent nombreux. Le plus important étant celui du chômage des diplômés de l’université auquel les autorités se sont vigoureusement attelées. Les autres chantiers étant ceux de la mise à niveau, de la formation, de la compétitivité et de la croissance de l’économie et sa capacité à trouver de nouveaux marchés, sans oublier la capacité de la Tunisie à impulser l’Union du Maghreb Arabe. A la veille des élections présidentielles dont la campagne démarrera officiellement aujourd’hui, nous sommes convaincus que le choix de Ben Ali comme Président est le meilleur pour la Tunisie.Comm e il l’a fait durant ses précédents mandats, il saura éviter au pays les écueils qui guettent bien des pays de la région tout en respectant ses engagements de candidat citoyen. Dans un monde de plus en plus instable et aléatoire, le Président Ben Ali saura fédérer autour de lui les forces de l’intelligence et de la raison pour continuer le long travail de réformes engagées tout en préservant la stabilité politique et économique qui sont l’une des conditions essentielles du développement.

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