الأربعاء، 21 أكتوبر 2009

Le «défi» : pour consolider les acquis de la modernité politique en Tunisie

Khira CHIBANI, rédactrice en chef de Afkaronline

Objectivement, il y a un défi que les Tunisiens (volonté politique, intellectuels, universitaires, partis politiques, syndicats, groupes de pensée, médias, travailleurs, entrepreneurs) doivent relever. Celui posé par notre condition devenue trop mutante dans un contexte historique marqué par la mondialisation. Des mutations profondes et parfois dangereuses. Qui ne datent pas d’hier. Mais qui s’aggravent : ce défi est posé à toutes les forces politiques du pays. Chacune d’ailleurs en a conscience et tente de trouver des solutions. Les pistes sont diverses. Mais le constat est le même : il y a défi parce que les Tunisiens ressentent un besoin de plus en plus pressant de maîtrise sur les décisions qui concernent le devenir de leur pays.

C’est avec une conscience lucide des «défis» qu’on peut donner davantage à la fois la visibilité, l’efficacité et le rayonnement du projet sociétal moderniste initié dès l’aube du 7 novembre 1987 et qu’on peut continuer avec le Président Ben Ali sur la voie de la modernité et du progrès. En contribuant de manière sereine à une véritable réflexion intellectuelle, nous montrerons que l’affirmation «Tous ensemble pour la Tunisie» ne constitue pas un slogan, mais un engagement invitant chacun à rendre compte de ses convictions et de ses pratiques politiques. Toutes les forces vives politiques et intellectuelles qui se partagent les valeurs de la modernité sont appelées à répondre au besoin d’une réflexion approfondie sur toutes ces problématiques en vue de relever les défis qui se posent à notre pays au niveau de la consolidation des acquis enregistrés dans le domaine du développement politique, économique, social et culturel.

Et pourtant, nous avons, déjà, bel et bien inventé en pratique le sens du mot «défi». Il y a, en nous, et au-delà de nous, des idées et des énergies disponibles dès lors que nous déciderons d’inventer, à égalité avec d’autres, cette «ère nouvelle» ouverte à notre pays depuis le 7 novembre 1987. C’est notre destin national, travaillé en filigrane par la dialectique du «Salut», de la « Persévérance », de l’«Excellence», de l’«Ambition» et du «Défi».

Les progrès réalisés par notre pays en matière de bonne gouvernance, de bien-être, de stabilité politique et sociale, de compétitivité de l’économie, de bonne gestion des dépenses publiques ont été reconnus, n’en déplaise à certains esprits extrémistes et maximalistes, par de nombreuses organisations internationales connues par leur évaluation objective de l’évolution des pays du monde. Par conséquent, continuer à relever les «défis» qui se posent dans ces divers domaines, c’est donner davantage de cohérence à ce qui se construit dans le champ social, culturel, économique et politique pour décupler sa force, et donner du sens, c’est-à-dire une perspective de progrès de cette société, avec des garanties permettant de ne pas aboutir à des dérapages connus ailleurs. S’impliquer massivement pour faire réussir ce projet sociétal, en pensant à la grandeur des réalisations qui sont à son actif, c’est asseoir les conditions d’un meilleur positionnement de notre pays dans un monde en mutation.

Le défi de sauvegarder et de promouvoir les acquis de la démocratie sociale

Le défi, cela veut dire d’abord une adhésion plus forte au processus de la mondialisation avec la détermination de tirer profit de ses avantages, mais en prenant toutes les mesures nécessaires pour se prémunir de ses effets négatifs nuisant au plein développement national et régional. Le défi est de sauvegarder les acquis sociaux, les enrichir, les prolonger par de nouvelles libertés, par de nouveaux droits, les approfondir dans un effort d’élaboration théorique et politique incessant. Près de 80% du budget de l’Etat sont alloués aux droits socioéconomiques et culturels. Aujourd’hui, 81% de la population fait partie de la classe moyenne, 80% des familles tunisiennes sont propriétaires de leur logement, plus de 99% des enfants sont scolarisés, le taux de pauvreté est réduit à 3,8 %, les augmentations salariales ont été maintenues tout au long des deux dernières décennies.

Tout le sens du combat des Tunisiens, partout, chaque jour, c’est d’obtenir, pour tous, une vie meilleure, plus juste, plus sûre, plus belle, une vie et une société libres de toutes les expressions de l’archaïsme, du dogmatisme, de l’intégrisme.

Le défi, cela veut dire aussi le plein emploi: le droit au travail, le droit pour chacun d’obtenir un emploi stable, tout en ayant la possibilité d’en changer. Le défi est de persévérer dans l’effort de la valorisation des ressources du pays, en particulier de ses capacités humaines qui est l’atout majeur pour la société afin d’assurer la maîtrise des moyens technologiques et financiers, le développement des recherches et la circulation des connaissances, le partage équitable des fruits du développement.
Aujourd’hui, chaque Tunisien doit être à même, pour faire face au plus vite à des situations plus complexes, d’affronter dans son action quotidienne les grandes questions du changement de société et de leur apporter des réponses à la fois fondamentales et concrètes. Il lui faut être au fait du mouvement des réalités nationales et internationales.

Somme toute, le progrès social, l’indépendance nationale, le développement humain durable et intégral, le plein emploi, la formation, bref, tous les grands besoins de notre temps appellent une nouvelle rationalité économique, une nouvelle efficacité, un type de développement où qualité et quantité ne s’opposent plus mais vont de pair. C’est un choix de société. C’est un défi stratégique. Pour une large part les responsabilités que nous devons assumer sont inédites. Elles découlent de notre aspiration à atteindre l’excellence et à rejoindre le cortège des pays développés.

Le défi de sauvegarder et de consolider les acquis de la modernité politique

Dans le contexte politique qui est le nôtre aujourd’hui, plusieurs faits exigent un travail de clarification autour des expériences et des acquis de la modernité politique: l’invasion médiatique attentatoire à la souveraineté nationale, l’évolution de la pratique démocratique (de l’entreprise au quartier, en passant par les consultations nationales), le nouveau terrain des lieux de pouvoir, les leviers nécessaires de la transformation sociale et de l’émancipation humaine, le rôle des élus politiques ou non (syndicaux, associatifs) et la question du pouvoir effectif des citoyens.

Il ne suffit pas qu’une Constitution reconnaisse à tous les citoyens le droit de participer à la chose publique en organisant le suffrage universel masculin et féminin pour passer des droits politiques aux droits sociaux. La restructuration de l’économie capitaliste mondiale et la dérégulation des économies nationales produisent des phénomènes qui tendent à remettre en cause les droits sociaux conquis dans le contexte de l’Etat national. La démocratie vit aujourd’hui dans la tension entre un principe qui vient de la tradition républicaine et un autre principe qui est vraiment le principe libéral. Du point de vue de la démocratie politique, une démocratie est un système qui permet à toutes les personnes de se donner une dignité politique en participant, par leur vote, à la formation de la volonté commune. Du point de vue de la démocratie sociale, est vraiment démocratique ce qui s’inscrit dans le sens de la préservation et de la consolidation des droits économiques, sociaux et culturels. La démocratie ne doit pas simplement constituer une forme politique et un système d’institutions où tous les citoyens peuvent s’exprimer; elle doit aussi passer sur le terrain du social, de l’économique et du culturel. C’est ce que démontre la volonté politique qui ne cesse de puiser dans l’héritage de la pensée réformiste nationale.

De ce fait, la rénovation, sinon, la refondation de la vie politique nationale en ce début du XXIe siècle ne sont pas une problématique abstraite. Elles déterminent les orientations nécessaires pour l’avenir sur des bases à la fois constitutionnelles, politiques, culturelles, sociales et économiques puisqu’il s’agit de nous et de notre avenir dans un monde en constante évolution. L’objectif est de renforcer les acquis du Processus démocratique, de conforter les fondements de l’Etat de droit, de consolider les droits, d’élargir les espaces des libertés et de préparer la voie à une nouvelle étape de modernité pour le système politique républicain.

Au fond, le consensus politique autour de quelques thèmes stratégiques phares: les acquis sociaux, les avancées du processus démocratique, la paix civile et la stabilité politique, la croissance, la souveraineté nationale, les constantes nationales, la diversité, la pluralité, le droit à la différence et la protection des libertés et des droits. Ces thèmes font du défi un concept politique fécond. Le fil rouge de ce défi : l’intervention citoyenne et démocratique est une idée radicalement neuve puisque le défi politique renvoie au citoyen et au politique dans une dialectique nouvelle du délégataire et du participatif, des droits et des libertés. Ainsi, nous creusons jour après jour l’idée de l’intervention citoyenne comme acte majeur pour une nouvelle construction politique nationale et progressiste. Défi fort pour l’immédiat. Défi fort pour l’avenir : relever le défi de la praxis démocratique dans une Tunisie invulnérable, rayonnante, prospère, solidaire, ouverte et moderne.

الثلاثاء، 20 أكتوبر 2009

Je soutiens le Président Ben Ali


Je vis en France depuis plusieurs décennies mais jamais coupé des réalités de mon pays.
La déclaration du 7 novembre 1987 a ouvert de nouvelles perspectives pour notre pays. Et c’est sans aucune hésitation que nous avions manifesté notre soutien au Président Ben Ali par une motion publiée dans Afrique Asie.L’histoire n’a pas tardé à nous donner raison : que de changements depuis cette date dans ce pays qui était au bord du gouffre et dont l’économie était exsangue. Alors que la situation se dégradait dans des pays beaucoup plus riches, notre pays a su faire face à une conjoncture internationale difficile. La lecture des classements faits par les organismes internationaux est là pour en témoigner si besoin était. La situation de notre développement économique et sociale n’est pas le fruit de hasard. Elle est le résultat d’une politique de sagesse, volontariste et égalitaire menée par le Président Ben Ali, depuis son arrivée au pouvoir. Je ne peux, donc, qu’apporter mon soutien au Président Ben Ali pour asseoir définitivement la Tunisie dans le cercle des pays prospères où il fait bon vivre dans le calme et la sécurité.

Faouzi Belghaieb, Paris

نعم لصاحب القلب الكبير والأقرب إلى الضعفاء من شعبه

بقلم عبد المجيد الجمني
رئيس تحرير مجلة "الوفاق العربي"

يكفي أن يعود المرء إلى خطب الرئيس زين العابدين بن علي أو إلى الحوارات التي يدلي بها لعدد من المنابر العالمية لتتشكل لدينا مكونات الرؤية التي كانت وراء تقدّم تونس وتطوّرها، و نعثر على مفاتيح القراءة الصّائبة لمنجزها فضلا عن اكتشاف أسس المقاربة المعتمدة في تّعاطي سيادته مع الشّأن الوطني والدّولي ممّا يعطي صورة متكاملة وواضحة الأبعاد لحركة التّغيير ومسار التّطوير والإصلاح والتّحديث الذي تعيشه تونس في ظلّ قيادته.

ورغم ما يتكشف إلينا من عناصر و خلفيات و أبعاد فانه يبقى علينا تحديد ما نعتبره "سرّ الأسرار" والذي يشكّل من وجهة نظرنا المدخل الأساس للمسك بمفتاح نجاح بن علي في صياغة مقاربة للنّهوض الشّامل، وتجربة نجحت في تحقيق ما فشل آخرون في تحقيقه رغم فارق الإمكانات الماديّة والديموغرافية بينهم وبين تونس.

لقد لفت المراقبون والمحلّلون، ولأمس قريب، الانتباه إلى المنزع الإستشرافي والإستباقي الذي يطبع سياسة الرئيس بن علي، وتوقّفوا أيضا عند نظرته الشّاملة في التّعاطي مع الواقع والوقائع، وأشادوا بحكمته في اعتبار التّلازم بين البُعديْن الاقتصادي والاجتماعي آليّة كلّ إصلاح اقتصادي ورقيّ اجتماعي منشود، واعتبروا إضفاء البعد السياسي على قيمة التضامن عنوان وجوهر نظرته الإنسانية للعمليّة السياسية والتنموية على حدّ سواء، ولكن لا أحد حاول الإجابة أو البحث عن خلفيّة هذه الرّؤى الفكرية والسياسية التي أثبتت نجاعتها ومصداقيّتها وصوابها على أرض الواقع.

ونكاد نجزم أننا جميعا اكتفينا باستخلاص أنّ مردّ سلامة المنهج والمقاربة يعودان إلى العقل السياسي المتميّز للرئيس بن علي وقدرته على استيعاب التطلّعات ومن ثمّة ترجمتها لاحقا إلى واقع ملموس، هذا إلى جانب قدرته على توفير حزام الأمان لكلّ خطوة إصلاحيّة يخطوها، ولكلّ هدف يرسمه للارتقاء بأوضاع التّونسيّين في شتّى المجالات.

هكذا، كنّا نرى أنّ سياسة بن علي تقوم على استنفار العقل تحريكا للتاريخ، ولكنّ سيادته كشف في واحد من حواراته عن "أمّ" الحقائق وسرّ الأسرار، وهي أنّ رجاحة العقل وصواب الرّؤية تستمدّان ألقهما من قلب كبير، قلب عدّل ساعة خفقانه ونبضه على إيقاع قلوب جميع التونسيّين وتحديدا الأضعف حالا منهم.

لقد كشف رئيس الدولة في ذاك الحوار، أنّه لا يكتفي بالإنصات إلى أبناء شعبه ولا يقتصر على ما يصله من تقارير لمعرفة أوضاع التّونسيّين وإنّما يخرج للإطّلاع على أحوالهم مباشرة بعيدا عن مراسم البروتوكول والحراسة الشّخصيّة، ويتولّى تسجيل ملاحظاته بنفسه في دفتره الخاص ليسارع في الغد إلى متابعة كلّ ما دوّنه في زياراته الميدانية توجيها وتنفيذا.

ولا شكّ أنّ مثل هذه الممارسة تكشف لنا سرّ تلك الحرارة التي تطبع قرارات الرئيس بن علي ومجمل ما يتّخذه من إجراءات، وتُبيّن أيضا خلفيّة مدى ارتباطها بالواقع وقطعها مع الإنشائيّة التي كثيرا ما تسم خطابات السّياسيّين في كثير من بلدان العالم.

هكذا ندرك أن بن علي يعيش الهمّّ اليومي لشعبه وينزل بنفسه إلى شرائحه الأضعف مقدّما بذلك النموذج الأمثل لأداء سياسي فاعل يُلغي ما قد تضعه البيروقراطية من حواجز ويقلّص المسافة بين القيادة والمجتمع ليجعل من المعاينة المباشرة البوصلة والدليل تأمينا لرفاه الجميع وللحقّ في حياة كريمة.

وتبقى في نظرنا، الإجابة التي استعرض فيها الرئيس بن علي جانبا من طفولته وأشار فيها إلى أنّه يدرك جيّدا معنى الفقر لأنّه عانى في صغره من الحرمان، وسار كأغلبيّة أبناء شعبه خلال عقود سابقة، سيرا على الأقدام عدّة كيلومترات تحصيلا للعلم والمعرفة، تبقى وكما أسلفنا سرّ الأسرار التي تمنحنا الإجابة القطعيّة عن سرّ انحياز بن علي للطّبقات الأضعف وانحيازه لأشدّهم حاجة وأضعفهم حالا وقد كانوا كثرا قبل التّغيير وقبل أن تمتدّ لهم يد بن علي لتسحبهم من ظلمة الحاجة إلى نور الرّفاه ولتنحسر هذه الطّبقة إلى 3،8 % من نسبة السكان.

و يكفي أن نتذكر قولا له يفيض وجدانا وعطفا ووعيا وتأكيدا صارما بأنه لن يسمح البتّة بأنّ يظلّ مواطن واحد ضحيّة الفاقة والخصاصة، لنتاكد أنّ بن علي في تماس دائم بمجتمعه، وأنّ المواطنة في فكره تظلّ مفهوما غائما عندما تتجرّد من حقّ العيش الكريم والأمان والاطمئنان.

ولئن كان من خلاصة لهذا الاستنتاج الذي تتعدد في الواقع شواهده فإنّها ببساطة تقول إنّ السّياسة عند بن علي بقدر ما تقوم على الاستشراف السّليم واستنفار مخزون العقلانية فإنها قبل ذلك تستمدّ أبجديّتها ومفرداتها الواقعيّة من قلب كبير، قلب جعل من مسعى حركة التّغيير الأوّل والأخير إنسانيّة الإنسان منطلقا وغاية لكلّ فعل تغييري وتنموي.

هكذا يجسّد الرئيس بن علي تلك المقولة التي ترى أن قمّة فنّ الأداء السياسي تتمثل في أن يجعل الحاكم قلبه في عقله.. ولا شكّ أن التونسيين قد لمسوا بجلاء طيلة عقدين نبضا خفّاقا في كلّ ما يتّخذه رئيسهم من قرارات وإجراء عمليّة تكفل لهم مستلزمات الكرامة ورفعة المكانة بين الأمم؛ الامر الذي يفسر تمسكنا بان يواصل قيادة المسيرة..فالجسد الوطني يرفض ان يتخلى عن قلب عدل ساعته على نبض شعبه.

الاثنين، 19 أكتوبر 2009

كلمة محبّة ومساندة

بولبابة القزبار
مثقف

أساند مرشّح حزبنا التجمع الدستوري الديمقراطي الرئيس زين العابدين بن علي لقدرته على تحقيق المكاسب والإنجازات الكثيرة والمتعددة لفائدة التونسيين والتونسيات ضمنت لهم عيشا كريما ولتونس تقدّما شاملا بوّبها مكانة مرموقة بين الدول. كما أن برنامجه الانتخابي الجديد الطموح يهدف لمزيد من النجاحات والمكاسب في كل الميادين مما يوفّر لتونس الانسجام المطلوب والمنشود مع محيطها الجغراسياسي والاقتصادي المتوسطي والعالمي. كما يهدف برنامجه الانتخابي الجديد لرفع كل التحديات التي ستواجهها بلادنا في الداخل والخارج حتى تبقى تونس دائما منيعة، مشعّة ومتألقة ويبقى المواطن التونسي مرفوع الرأس في هذا الوطن العزيز.

تأييد ومساندة للرئيس زين العابدين بن علي

محمد يحيى والطيب الفقيه احمد
عضوا اتحاد الكتاب التونسيين

بكل شرف واعتزاز نساند ترشح الرئيس زين العابدين بن علي لرئاسة الجمهورية من جديد للانتخابات الرئاسية يوم 25اكتوبر 2009، مساندة وطنية نابعة من حس وطني وفاء لهذا الرئيس الشهم الذي رفع مكانة تونس داخل الوطن وخارجه بانجازات ومكاسب ذات شأن هام جعلت تونس في منزلة الدول المتقدمة لما وفره لها ورسخه فيها من قيم حضارية منذ 7نوفمبر. فبلادنا آمنة مطمئنة يسودها العمل الجاد لرفع التحديات في شتى المجالات في طليعتها حماية حرية الكاتب وحق الانسان التونسي في البذل والعطاء والحياة الكريمة.

تحيا تونس المتقدمة في عهد التغيير المجيد، ويحيا الرئيس زين العابدين بن علي رائد الاصلاح والتحديث.

منزلة الكاتب التونسي في تعهد التغيير

بقلم محمد العائش القوتي
(عضو اتحاد الكتاب التونسيين)

لقد نزّل عهد السابع من نوفمبر 1987 الكاتب التونسي المنزلة التي تليق به، ومنحه عدة امتيازات منها: الاحاطة الاجتماعية وحرية الرأي والتعبير وحق الاختلاف، ورخصة مبدع، والدغم المتواصل من طرف صانع التغيير سيادة الرئيس زين العابدين بن علي باحداث مجلس اعلى للثقافة والمدينة الجديدة للثقافة، والقرار الرئاسي المتمثل في الغاء الرقابة الادارية على الكتاب ايمانا من سيادته بقيم الحرية والمعرفة ومنزلة الكاتب والمثقف والمبدع في المسيرة الوطنية، واليوم الوطني للثقافة، ودعمه الموصول للكتّاب واتحادهم ماديا وادبيا فضلا عن تعليماته السامية لتشغيل عدد من الكتاب والشعراء الشباب العاطلين عن العمل والناشطين في اتحاد الكتاب، وكذلك توصياته الرئاسية السامية لايجاد حلول لوضعيات اجتماعية صعبة لعدد من الكتاب والشعراء الاخرين المنخرطين صلب اتحاد الكتاب التونسيين فتحية الوفاء لرجل الوفاء.

وتعد سنة 2009السنة الاستثنائية والمميزة لاحتفالنا بالقيروان عاصمة للثقافة الاسلامية ومائوية الشاعر الكبير أبي القاسم الشابي والكاتب الفنان المتعدد المواهب علي الدوعاجي والشيخ محمد الفاضل بن عاشور ومائوية تأسيس المسرح التونسي والاستشارة الوطنية حول الكتاب والمطالعة.

لماذا نحن مع بن علي؟

عبد القادر الهاني
رئيس فرع اتحاد الكتاب التونسيين بسليانة

سؤال غاية من الوجاهة، لا شك ان الغالبية العظمى من التونسيين والتونسيات قد خطر هذا السؤال على بالهم والبديع في المسألة ان الجميع يجيبون اجابات مختلفة وفي ذلك دلالات لا حصر لها ولكها تصب في مصب واحد الا وهو "من اجل تونس حاضرا ومستقبلا".

والجميل في المسألة مصلحة تونس في سياسة بن علي وانجازاته تشمل كل الشرائح وجميع الفئات في مختلف الموضوعات وتنوع القطاعات، فهي لا تترك شاردة ولا واردة الا وقد اعطتها ما تستحق من العناية اولا ومن الرعاية ثانيا.

لنأخذ القطاع الثقافي الذي ننتمي اليه لنرى ان الذي تم في شأنه منذ التحول يتجاوز المقدرات والطموحات، انها انجازات تنبع من تصور واضح وتنطلق من رؤية ثابتة تستند الى ان الثقافة سند التغيير.

هكذا اخذت الثقافة مكانتها ضمن القطاعات الاساسية في مسيرة التنمية الشاملة تتحرك جنبا الى جنب مع القطاعين الاقتصادي والاجتماعي.

اما ما تحقق من الانجازات في مختلف مجالاتها فذاك هو اكثر من ان يحصى. لكن لا يفوتنا ان نشير الى حقيقة بالغة الاهمة وهي ان ما تحقق هو بالتاكيد يستند الي خطة محكمة وطريقة في التعامل مع القضايا الجوهرية المثلى، ونعني بذلك الاستناد الي مبدأ الاستشارة الشاملة. فكم من استشارة وطنية تمت في قضايا الثقافة: حول الكتاب، والمسرح والسينما الخ...

ونختم بالقول: ان التصويت لبن علي ينبع من نظرة جدية لمصلحة تونس مثلما يستند الى مبدأ اخلاقي مؤداة ان الاعتراف بالجميل لذوي الفعل الجميل هو من شيم النفوس الابية والاخلاق الزكية.

من اجل كل هذا اختار بن علي رئيسا

الشاعر عبد الله البلطي
عضو اتحاد الكتاب التونسيين

لانك انت الذي علمني ذات فجر يوم جديد وعهد جديد كيف انبعث من جديد، ازيل ركام غبار الاغتراب عن ذاتي وألملم شتاتي لأحيا ولأغني:
"معا من اجل تونس معا"

لانك انت الذي اعدت لي حبا عظيما كاد يضيع مني. حب تونس بلادي وشعبي٠ تونس الحب... تونس الياسمين... لاحيا واغني وابدع،
لانك انت الذي انرت طريق الحياة امامي لاحيا سعيدا حرا واغني لتونس. وانا اكتب لها وعنها
من اجل ذلك نحن معك يا سيادة الرئيس... أؤيدك واصطفيك مع كل ابناء وبنات تونس الأبية قائدا مظفرا ورئيسا لتونس لتواصل مسيرة النماء والعزة والرخاء من اجل تونس.

عطاء ثقافي زاخر

محمد الهادي الجزيري
شاعر واعلامي وكاتب عام اتحاد الكتاب التونسيين

بكلّ فخر واعتزاز أضمّ صوتي الى آلاف المثقفين والمبدعين وملايين التونسيين المساندين لسيادة الرئيس زين العابدين المبارك لتجديدالعهد مع تونس الامن والحرية والبذل والشفافية، لقد عرفنا مع هذا القائد الكبير ذي الفكر الحرّ والقلب الرحب أبهى الانجازات واجمل العهود الموسومة بالتحدّي تلو التحدي والنجاح تلو النجاح في جميع مجالات الحياة بدءا بترسيخ قيم التضامن والتسامح في مجتمعنا المدني ومرورا بردّ الاعتبار للمثقف والمبدع التونسي ودعمه وتشجيعه ورفع كلّ اشكال الرقابة عن الابداع الادبي والفني واخر حجة لي في هذا المجال الغاء الايداع القانوني وتحميل الكاتب مسؤوليته الفكرية والاخلاقية بوصفه كائنا حرا في بلد حر، وعقلا ناضجالا وصاية عليه، علما أن هذا الفعل الحضاري الذي بادر به سيادة رئيس الدولة زين العابدين بن علي، حفّز الاديب التونسي على مزيد الخلق والاضافة خدمة لتونس وتعريفا بها وبفكر شعبها العريق في انحاء العالم.

وفي الحقيقة لا يمكن ان نحصي انجازات السابع من نوفمبر وسأكتفي بشهادة تخص المجال الذي انتمي اليه كمثقف ومبدع وناشط ثقافي حيث قرأت قصائدي في كل شبر من تراب تونس الزكي دون ان يعرقل مسيرتي احد ودون ان يحد من حريتي احد، بل العكس تماما فلكم تم تكريمي والاحتفاء بي وبمدونتي الشعرية والادبية ككل، وقد اتيحت لي فرص كثيرة للاطلاع عن كثب على مسيرة البناء والتشييد التي اثمرت عديد الفضاءات الثقافية كدور الثقافة والمركبات الثقافية ذات المواصفات الرائعة والمحفّزة على العمل الثقافي وتنوير شباب تونس، وهل من الضروري يا ترى ان اشير الى مئات التظاهرات الادبية والمهرجانات الثقافية والفنية التي تشهدها بلادنا على مدار السنة... لا أعتقد ذلك فالنهار لا يحتاج الى دليل.

كلمـة للوفـاء

مسعودة بوبكر

كيف يمكن اختصار شهادة مواطنة تونسية امرأة وأمّ وضعها محكّ الظروف أمام إشكاليات حياتية ما كنت لأتجاوزها لولا ما شرّعه القانون التونسي وما تعزّز في العشريتين الأخيرتين على أيدي الرئيس زين العابدين بن علي. أذكر بالخصوص والشواهد كثيرة ما وقع من تحويرات في قانون الجنسية ممّا تسنّى لي أن اضمن لولدي الانتماء لهذا الوطن الذي ولدت فيه.

مثال من مواقف عديدة عاشتها المرأة التونسية وما زالت تعيشها بعزّة وكرامة وتباهي بها في مجتمعات عديدة أخرى وهذا وحده كفيل بأن يجعلنا نجدّد الثقة في الرجل الذي سعى ويسعى لتركيز أسس تعليم بنّاء في نسيج المجتمع التونسي الرئيس زين العابدين بن علي.

إنّ ما تحقّق لتونس في العشريتين الماضيتين على الأصعدة السياسي, والاجتماعية والاقتصادية والثقافية لإنجاز ضخم جدير بالتقدير والإكبار والتذكير به في كلّ المحافل وجدير بتجديد الثقة والمساندة للرئيس زين العابدين بن علي الذي نجدّد الاختيار والثقة له.
رجائي من الله أن يمدّه بالتوفيق والبركة والعافية والنجاح.

الوفاء والمحبّة لرجل الوفاء

نجاة العدواني


تُعدّ تونس من البلدان السبّاقة التي قطعت خطوات جريئة في دعم حقوق المرأة وتعزيز كرامتها ومكاسبها وتوطيد مكانتها في الأسرة وفي المجتمع لتصبح بذلك طرفا فاعلا في رعاية شؤون العائلة وفي المساهمة في حركية التنمية وبناء المستقبل، ومثلما راهنت على فاعلية المرأة ونجاحها، أولت الدولة التونسية مبدعيها اهتماما بالغا وخصّصت لهم حيّزا واسعا من سياستها الراهنة من خلال الدعم المستمر والرعاية التي يوليها سيادة رئيس الجمهورية للمبدع بتمكينه من عديد المكاسب والامتيازات ومنحه المناخ الملائم الذي يحفّز قرائحه ويحثّه على الإبداع وإنتاج أدب يرتقي إلى مستوى الإبداعات العالمية وينافسها.

وبما أني امرأة ومبدعة، أعبّر عن افتخاري بالانتماء إلى تونس الأمان والسلام والمحبّة.

وأجدّد الوفاء والولاء لسيادة رئيس الجمهورية زين العابدين بن علي.
كما أدعو مبدعي تونس إلى الالتفاف حول رئيسهم الذي وهبهم العزّة والكرامة.
وأن يكونوا دوما درعا له.

تونس منارة الثقافة والتقدم والرفاه

صلاح الدين بوجاه

تفخر تونس بأن أسانيدها الثقافية لم تنقطع . فعلاوة على حضورها العريق ضمن الأصول السنية المعتدلة . فلقد تمكنت من نسج صورة مشرقة من الوسطية والتفتح خلال القرنين الفارطين ، منذ حكم المشير الأول أحمد باشا باي إلى اليوم .

وفي تقديرنا فإن العقدين الفارطين قد مكنا بلادنا من مواصلة حضورها القوي الدؤوب فوق سبل الخارطة الحضارية في البحر الأبيض المتوسط الذي مثلت قلبه النابض منذ القديم ، دون أن تقطع صلتها بالينابيع العربية الاسلامية المسهمة في تلوين ملامحها الثقافية .

على هذا الأساس اعتبر الرئيس زين العابدين بن علي - مرشح جميع التونسيين للانتخابات القادمة – “أن الثقافة سند التغيير والتنمية ، وأنها السبيل إلى الرقي والتقدم ، وأداة للتعبير عن وعي الشعوب، وإبراز خصوصياتها والتعريف بإبداعاتها “ .

فلقد توفرت للقطاع اعتمادات متواصلة ، تنمو باطراد تبعا لسخاء القيادة المعهود . وذلك من قبيل تعزيز الخلق والإضافة ، وفيه تثمين للمرجعيات الثقافية ، والخصوصيات الحضارية ، وضمان لانخراط الفكر الوطني في عصره .
هكذا تنخرط بلادنا بكل اقتدار في أسئلة العولمة ، ويسهم الشاب والمثقف ، كما تسهم المرأة في صنع غد أفضل للأجيال المتعاقبة ، المؤمنة بتونس والعاملة على المحافظة على تراثها الوطني ، وصون هويتها وتخطي معوقات الجدل غير المجدي الذي ترتفع أصواته شرقا وغربا .
لهذا فإن النقطة 18 - ضمن البيان الانتخابي - تضرب بسهم مكين في باب ثابت من أبواب الإبداع التونسي ، على اعتبار أن الثقافة اليوم قد تجاوزت التعريف التقليدي القاضي بأنها جملة المعلومات الأدبية أو التاريخية في حقل ما ... لتغدو من قبيل الضرب بسهم في كل مجال .

فالثقافة في تونس اليوم ... بيئية ، تكنولوجية ، علمية ، حقوقية ، وهي أيضا أدبية تاريخية ، مندرجة ضمن مسار تسعى القيادة - على الدوام – إلى تعزيزه والإضافة إليه إضافة إغناء وسخاء .

ضمن هذه الوجهة تعلن بلادنا عاليا عن تخصيص سنة كاملة لكل نشاط من الثقافة :
  • سنة للمسرح
  • سنة للموسيقى
  • سنة للسينما
  • سنة للكتاب
  • سنة للفنون التشكيلية .
وهل هذا إلا من قبيل العودة بهذه المجالات إلى أصولها ، احتفاء بالفن ... على وجه العموم والإطلاق..!

ضمن هذه السبيل ننتظر أن تدعم التجهيزات الحاضرة ، وتتكثف اتفاقيات الشراكة مع المؤسسات الجامعية والتربوية ، وتتوطد إسهامات المثقفين في تنشيط الإبداع... ترسيخا للمخزون الحضاري الوطني ، وسعيا إلى الاندراج ضمن السياق الكوني للحداثة .

برنامـج طمـوح

ناجي بن جنات

لقد أثلج سيادة الرئيس زين العابدين بن علي صدورنا وطمأن نفوسنا على حاضر تونس ومستقبلها بعد أن تقدّم للشعب التونسي ببرنامج انتخابي طموح يحمل نبض الشعب ويلبي تطلعاته وطموحاته بالنسبة للمرحلة القادمة.

24 محورا تكفي لتنير أمامنا سبل المستقبل وتجعلنا أكثر وعيا برهانات المرحلة واستحقاقاتها في عالم يموج بالتحديات ولا ترحم فيه المنافسة.

والمتأمل في برنامج سيادة الرئيس يدرك الروح الإستشرافية العالية التي تحكم بنيته ذلك أنّ الرئيس زين العابدين بن علي اختار التدرّج والإصلاح المستمر نهجا لسياسته ومنهج عمل ثابت، متجذّر في واقع المجتمع متفاعل مع حركية العصر ضمن مشروع إصلاحي أثبت الواقع ريادته في عالم تعزّ فيه التجارب الناجحة.

فلنكن إذن صفّا واحدا مع الرئيس بن علي خيارنا الأوحد الآن وغدا.

BEN ALI POUR 2009

Par Gazbar Boulbaba

Le peuple tunisien tout entier ne cesse d'exprimer depuis des mois à travers ses représentants à tous les niveaux sa volonté de poursuivre l'édification de la Tunisie d'aujourd'hui et de demain sous la conduite clairvoyante du Président Ben Ali en le priant de se représenter aux élections présidentielles de 2009. Pourquoi ce soutien indéfectible et cet attachement perpétuel au leader du changement et à l'artisan de la Tunisie moderne?

Tout le monde connaît la réponse, mais encore faut-il la rappeler. Les performances sont là. Nous pouvons les énumérer. C'est une tâche difficile parce qu'elles sont multiples et dans tous les domaines. Je vais essayer d'évoquer les raisons fondamentales de l'amour d'un peuple pour son Président. Ce sont des raisons non seulement affectives, mais foncièrement objectives et basées sur une réalité tangible d'irréfutable.


Dans le monde où nous vivons, caractérisé essentiellement par la suprématie d'une poignée de pays qui détiennent le monopole de la politique, de l'économie et des finances, il n'est plus facile aux gouvernements des pays en développement de maintenir leurs équilibres et promouvoir la croissance. La Tunisie est parmi les rares pays qui a su surmonter les difficultés résultant de l'environnement international grâce à un modèle de développement homogène, multidimensionnel et équilibré, forgé de toutes pièces par le Président Ben Ali.


En plus de la croissance durable et soutenue qui a contribué à mettre sur pied et à réaliser ce modèle de développement, il existe autre chose, plus fondamentale. C'est l'amour du peuple pour son leader. A ce propos, je me rappelle d'une phrase que les uns et les autres disent fréquemment dans tous les milieux et à tous les niveaux de l'échelle sociale avec beaucoup de fierté : « Cet homme est une bénédiction pour la Tunisie...».

Les gens continuent à le dire jusqu'à aujourd'hui parce qu'ils n'oublieront jamais le 7 Novembre 1987 au moment où le Président Ben Ali a pris tous les risques pour sauver le pays. C'est là la véritable raison du succès du Président Ben Ali. Cet amour, personne ne peut l'affecter ou l'affaiblir. Tous les indices montrent que tout le peuple est corps et âme avec celui qui lui a redonné sa dignité et sa joie de vivre. Le Président Ben Ali en a parlé dans l'un de ses discours en disant : «Ayant pris l'initiative de sauver le pays et d'assumer la responsabilité de le diriger, nous avons placé la souveraineté de ce peuple et l'affranchissement de sa volonté au-dessus de tout autre considération. Dieu nous a aidé à faire les choix qui servent le mieux l'intérêt, de la patrie et son invulnérabilité... » Ainsi donc, la Tunisie a entamé une nouvelle ère de son histoire caractérisée par une volonté politique sans précédent, une croissance économique soutenue grâce à des réformes structurelles et organisationnelles, un pluralisme politique basé sur la démocratie et le respect des droits de l'homme, et une politique sociale basée sur la création de l'emploi, l'émancipation de la femme et l'instauration d'un système favorisant la solidarité entre tous les éléments constitutifs de la société.

Ce projet de société, que le Président Ben Ali a réussi à réaliser, bénéficie de la haute considération de toutes les instances internationales et place la Tunisie à un très haut niveau de crédibilité dans les relations internationales. Partout dans le monde, on parle de l'expérience tunisienne. D'ailleurs, l'une des expériences en matière de solidarité «Le fonds 26/26» a été adoptée par l'Assemblée générale de Nations Unies sur proposition du Président Ben Ali pour être généralisée en tant que fonds mondial de solidarité. En raison du nombre illimité des performances dans tous les domaines, je cite quelques unes à titre indicatif :
  1. Sauvegarde et consolidation de la souveraineté nationale.

  2. Un taux de croissance annuelle durable dépassant les 5%
.
  3. Amendement de la constitution pour l'instauration du pluralisme politique.
  4. L'émancipation de la femme.

  5. Le développement des revenus.

  6. Les réformes du système éducatif et de formation.
  7. 
L'élargissement de la classe moyenne.
  8. 
Développement de l'insertion des jeunes dans la vie active.

  9. La maîtrise du croît démographique.

  10. La lutte contre l'analphabétisme.

  11. Insertion de la Tunisie dans le nouvel ordre économique mondial.

A travers toutes les réformes et toutes les performances, on constate que le Président Ben Ali emploie les gros moyens pour assurer le bien être de son peuple et une intégration sans faille à l'économie mondiale qui se caractérise par une globalisation généralisée des échanges, une concurrence très aiguë et une instabilité croissante des marchés. C'est finalement pour dire que toute la politique du Président Ben Ali vise, depuis le 7 Novembre 1987, à garantir à tous les Tunisiens et à toutes les Tunisiennes le droit au bien être et à la dignité…

Le Président Ben Ali trace les nouveaux défis de la Culture

Mohamed ZINELABIDINE
Directeur général du projet de la Cité de la culture

Balzac disait : « On respecte un homme qui se respecte lui-même ».

Si on rend unanimement hommage à l’homme politique qu’incarne avec raison et humanisme le Président Ben Ali, c’est qu’on en juge par l’ambition civilisatrice qu’il entend insuffler à la culture dans ses dimensions esthétiques, socio-économiques et technologiques. S’y ajoute son engagement personnel en faveur de l’art et des artistes dans le discours comme dans les actes. En homme de culture, sensible et averti, il a souvent fait montre d’une attention particulière à la portée stratégique de la culture qu’il projette comme secteur concurrentiel et émulatif, au coeur du développement national intégral et durable. Et pour preuve, l’évolution du budget sectoriel qui est passé à 1.25% du budget national dont 50% des crédits sont alloués aux régions en vue d’un meilleur équilibre des richesses et deniers. De 121 954 (MD) au titre de 2007, les crédits passeront à 131688 (MD) en 2009 dont on partie est accordée prioritairement au développement, à hauteur de 61760 (MD) et à la promotion des activités départementales pour un budget de 19600 (MD). Ce croît significatif des ressources financières est de nature à aider le ministère à atteindre ses objectifs quinquennaux pour la culture et le patrimoine. Relativement à ce dernier, l’investissement a porté sur un double aspect développement/réhabilitation du patrimoine culturel avec un coût global de 90304 (MD). Ces indices chiffrés relatent au besoin l’intention présidentielle pour qui la culture répond au croisement d’autres secteurs aussi prépondérants dont l’éducation, le tourisme, l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, viviers de la société du savoir, du savoir-faire et de la connaissance sensible, étant au cœur de tout apprentissage. De surcroît, elle est forme d’exercice démocratique, sa généralisation est hissée au sens du droit pour une culture d’égalité, sans exclusion, quelque soit l’appartenance du Tunisien à une idéologie, à une région, à un âge, à un sexe, à un niveau d’instruction et à une couleur. Elle est engagement afin d’inculquer aux Tunisiens le sens inclusif et porteur de l’appartenance sociale et identitaire à une Tunisie enracinée et altière, entrouverte aux perspectives du dialogue interculturel et aux échanges interhumains dans le respect de la différence. Le Président Ben Ali entend stigmatiser une image valorisée de la Tunisie à l’échelle du monde, rappelant ses référents historiques, ses racines plurielles, ses fondements faits d’arabité et d’Islam réceptifs et réactifs dans l’universalité des valeurs de l’humanité au XXIè.s. C’est en dressant les prérogatives de la culture qu’il en situe corollairement les latitudes quant à la reconnaissance de l’histoire sédimentée de notre pays, la sauvegarde et la valorisation de son patrimoine naturel et culturel. Une culture authentique et civique, au sceau d’une esthétique et d’une poétique qui bannissent la brutalité et dénient le populisme. Mais aussi, une culture du travail qui assure la dignité de l’homme, en ce que la culture peut ou doit remplir et accompagner sa vocation médiatrice à s’accomplir, se réaliser et générer volontés et emplois.

« Je sais reconnaître le talent d’un dirigeant » disait Warren Buffett. Le talent du Président Ben Ali est cette humble sollicitude qu’il ne cesse de prouver et d’éprouver pour le mérite des artistes et des créateurs qu’il porte comme un miroir au seuil de la valorisation nationale et universelle. Son talent est de pourvoir les réformes structurelles et structurantes nécessaires afin de créer les institutions culturelles référentielles et les mécanismes qui sont porteurs de progrès. C’est pourquoi, il n’a de cesse de rappeler l’immanence et le devoir de restructurer la production artistique, d’inciter à l’investissement, à moderniser les législations existantes, à promouvoir la culture numérique, encourager l’insertion dans les formes nouvelles de production culturelle interactive, poursuivre les phases postmodernes des mutations économiques, scientifiques et technologiques que le monde civilisé connaît et encourt aujourd’hui. Pour cela, il fera de la politique culturelle une stratégie de protection, de mise en valeur et de soutien à la production culturelle sous-jacente aux lettres, théâtre, musique, arts scéniques, opératiques, cinéma, arts plastiques, visuels et autres Il incitera les créateurs et les intellectuels à promouvoir leurs propres visions et approches de l’art et du savoir, avec en filigrane un devoir de mémoire quant aux pionniers et grandes figures de l’histoire tunisienne dont il cherchera toujours à gratifier l’empreinte, à immortaliser l’œuvre et à reconnaître l’héritage.

Le Président Ben Ali, en rendant la culture un secteur prioritaire, chargé d’emblèmes et de défiances, répond à cette citation de Goethe qui s’en réclame : «j’aime celui qui désire l’impossible ». Mais l’impossible n’est pas benalien ! « L’ambition dont on n’a pas le talent est un crime » disait Chateaubriand. Mais l’ambition du Président Ben Ali est un talent ressuscité, un miracle au quotidien, détermination et espoir pour le prochain et le meilleur d’une Tunisie, encore plus émergente. Attentif à l’histoire des idées et des cultures, réaliste et grand conquérant pour le bien de son peuple, il traduit à la perfection la réussite de l’exercice politique. Les Tunisiens l’ont compris. Ils lui font confiance et continueront à croire en lui au présent et au-delà du 25 octobre 2009, tant qu’il acheminera sens et attribution à cette citation chère à Napoléon 1er pour qui: « On ne conduit le peuple qu’en lui montrant un avenir, un chef est un marchand d’espérances ». La Tunisie réclame haut et fort son Président pour une nouvelle étape de la magistrature suprême. Elle croit en lui et à sa belle étoile pour poursuivre inlassablement l’œuvre du Changement et jalonner de succès un avenir aussi radieux que prospère.

L’adhésion à une approche globale de la modernité

Par Hassen Bahani

Le soutien massif apporté par toutes les composantes de la société civile à la candidature du Président Zine El Abidine Ben Ali à la présidentielle du mois d’octobre 2009 est l’expression populaire d’une adhésion à la politique de l’Etat et à son projet de modernisation et de développement. C’est l’expression d’une adhésion à une approche globale du développement qui a permis de maintenir un taux de croissance des plus élevés dans une conjoncture internationale des plus défavorables. C’est l’expression d’une «adhésion à une vision globale du Changement» qui engage les composantes essentielles de la liberté, de la souveraineté et de la dignité de l’homme pour qu’elles soient désormais inscrites dans l’ordre réel, concret et systémique de l’action politique, sociale, économique, culturelle et éducative du pays. C’est l’expression d’une «adhésion à un nouveau discours politique» qui inscrit l’éthique de la solidarité, des droits de l’Homme et de la citoyenneté dans la logique d’un engagement sans faille. C’est l’expression d’une adhésion à une société fondée sur le sens des responsabilités, le sens des droits partagés, le sens des droits communs, et sans cesse réformée dans l’ordre des rapports de communion entre l’Etat et le citoyen sur la base d’un contrat, d’un partenariat, d’un pacte librement élaboré dans le cadre sans cesse élargi du dialogue et de la consultation.


Le Changement a édifié une nouvelle «culture politique» qui a permis de restructurer et de positiver les relations entre l’Etat et les citoyens, entre l’Entreprise et les citoyens, entre l’Etablissement (qu’il soit éducatif ou commercial) et le citoyen, entre le citoyen et le citoyen. En d’autres termes, il a permis «la transformation structurelle dans les relations de gouvernance», de production et entre personnes. Il a permis l’éclosion de nouvelles formes concrètes d’engagement à travers la diffusion conceptuelle et surtout pratique de nouvelles expressions de solidarité qui ont pour vertu cardinale de s’intégrer au système socioéconomique en tant que vecteur de promotion sociale, et non pas en tant qu’épiphénomène passager.


Le Changement est l’artisan d’une nouvelle culture politique qui a permis la fondation d’une conscience d’éveil, de vigilance, de détermination et de défi. Les horizons de sens ne cessent de s’élargir désormais et nous voyons s’épanouir de nouvelles générations de compétences citoyennes qui embrassent l’avenir dans sa corrélation étroite avec le sens du monde en marche. Nous sommes loin, très loin d’une possible régression à certaines formes de comportements inconscients pour envisager l’avenir dans le sens d’une marche à reculons. Nous savons tous que la modernité est «le sens propre du Changement». Il est seul apte à l’assumer et à le garantir. Il est seul capable de la promouvoir. N’a-t-il pas permis l’exploration de nouveaux espaces, de nouveaux territoires conceptuels et pragmatiques au concept de solidarité, promu désormais au rang de vecteur de socialisation intégré au système onusien ?N’a-t-il pas rendu possible la reformulation de l’espoir à bien nombre de pays matériellement démunis? L’importance des ressources naturelles n’est plus un facteur décisif du développement. La Tunisie en a fourni la preuve la plus éloquente, la plus infaillible : l’important réside dans la «capacité à mettre en œuvre un système éducatif performant», à fonder une société ouverte et réceptive à une densité de réformes remarquablement transformatrices, à changer les mentalités pour qu’elles s’inscrivent dans le processus d’une modernité plurielle…


Le Changement a pu disposer de cette audace, de ce défi, de cette vision : la modernité n’est pas un destin qui nous échappe mais un «projet qui nous appartient.» Il a inscrit ce projet dans l’ordre des réformes et il a évité de sombrer dans la fascination béate grâce à la prodigieuse aptitude du Président Zine El Abidine Ben Ali à anticiper le sens de l’Histoire. Il a alors inscrit le Changement, non pas dans le sens de la rupture radicale, mais de la continuité constructive et positive. Du passé, il a recueilli les traces vivantes, lumineuses et sublimes. Il les a mises de nouvelles façons de vivre.


Le Changement engage un projet de société qui n’a pas peur d’assumer son présent: le projet de libération de la condition humaine en général et de la condition de la femme en particulier, dépasse en plusieurs points des expériences sociales menées ailleurs dans le monde. Le Changement a l’immense et irremplaçable avantage d’embrasser l’avenir du front, dans la totalité de ses défis de rationalité, de savoir et de savoir- faire sans jamais renier l’authenticité vivante d’un passé qui remonte jusqu’à la vivante créativité de l’esprit carthaginois. Et comment le renier ce passé alors qu’il a participé à la construction de l’Humanité?


De la rencontre et de la combinaison de l’inépuisable richesse du passé avec l’incommensurable créativité du présent, est en train de se construire de façon autant globale que durable le projet de société foncièrement moderne.


Ce projet doit se poursuivre avec cette fougue, cet élan mobilisateur, cette force renouvelée, cet esprit fondateur, cette détermination inentamée qui ont toujours intimement caractérisé l’action de l’Etat en mouvement partout sur l’ensemble du territoire de la République, comme initié, comme mis œuvre et mis en pratique par le Président Zine El Abidine Ben Ali.

Ben Ali, le choix décisif

Par Mohamed KOUKA

Alors que nous sommes à la veille d’élections présidentielles décisives qui engagent le destin de notre pays, notre choix doit être à la mesure de la gravité et de la solennité du moment. Il n’est pas seulement question de notre présent mais de notre avenir, de l’avenir de nos enfants, celui de notre nation et, de notre présence au monde. Prenons bien soin de réfléchir ensemble, mesurons l’importance considérable des enjeux de cette élection pour notre peuple, précisément à ce moment, de l’histoire du monde. Chacun sait qu’actuellement, le moins que l’on puisse dire, est que le monde n’est pas un long fleuve tranquille. Jamais les périls n’ont été aussi précis, aussi menaçants : crise des idéologies, créant un terrible vide spirituel et moral, qui a généré toutes sortes d’extrémismes fanatiques et régressifs. Crise financière, la plus grave depuis celle de 1929, elle même cause d’une crise économique mondiale et d’une récession généralisée, semant le désarroi dans les pays les plus avancés. C’est la globalisation de la crise. Et notre cher petit pays, aux faibles ressources, dans tout cela ? Il me donne l’image d’une petite embarcation traversant une mer houleuse, dominant adroitement les vagues et les vents, esquivant judicieusement les divers récifs, grâce à la dextérité et à la science du commandant. Il n’y a pas de miracle occulte, notre pays est efficacement préparé à faire face, grâce à une vision politique fondée et, une stratégie globale rationnelle, diligentées par Le Président Ben Ali, dont on peut mesurer, aujourd’hui, l’opportunité et l’efficience. Les faits parlent d’eux-mêmes .Le résultat est brillant comme en témoignent des observateurs étrangers, et des organismes internationaux .Les tunisiens le vivent concrètement, dans leur quotidien. Cependant, depuis le changement du 7 novembre 1987 Le Président Zin El Abidine Ben Ali n’a pas cessé d’œuvrer pédagogiquement, culturellement et, techniquement, pour l’accès de notre pays, en ce début de troisième millénaire, à la modernité du monde. C’est à un très haut degré de civilisation et de culture, bases de toute forme d’émancipation, de liberté et de développement, qu’il veut assurer la pérennité de notre pays, le dotant d’une infrastructure technologique de base généralisée. Le président Ben Ali conçoit la politique en humaniste, pour lui, la véritable émancipation de l’homme est le résultat de son éducation et de son instruction. Les réseaux Internet et informatiques qui encadrent les coins les plus reculés du territoire, participent de cette stratégie éducative à l’échelle du pays tout entier. Une intelligence collective qui permet à tous les tunisiens de coopérer entre eux et avec le reste du monde, sur le plan intellectuel, afin d’inventer, de créer, d’innover et, de confronter les idées de l’autre. La démocratie réelle, cette démocratie qu’on peut aussi appeler pédagogue, (celle des origines, qui fut celle de l’Athènes de Périclès, alors , modèle du monde) opposée aux préjugés du sens commun et à la démagogie , se situe à ce niveau de l’information, pour former les hommes à l’exercice de la pensée. Chacun pourra décider, prendre parti en connaissance de cause. Car agir selon sa pensée est ce qu’il y’a de plus difficile au monde, prévient Goethe. Il s’agit d’être égaux devant l’intelligence, face à la complexité du monde, au delà de la simple opinion. Accéder à l’intuition de l’universel, acquérir le sens de l’universel, sont l’objet de toute fonction éducative fondée. C’est ici que la liberté de penser devient opérable, viable et, préférable, une fois intégrées, que dis-je ? Intériorisées toutes les valeurs qui régissent notre République et dont les droits de l’homme constituent un des piliers. Une République accomplissant le règne des fins de la raison ! Et c’est cet idéal républicain que le Président Ben Ali n’a de cesse, depuis le changement du7 novembre1987, de consolider et ,d’œuvrer à sa pérennité, pour prémunir notre pays et, le préparer à résister, efficacement, aux retournements de l’Histoire . Zine El Abidine Ben Ali ne cesse d’œuvrer pour que le meilleur advienne. La tâche est immense, historique, mais l’œuvre doit continuer.

Par honnêteté, par loyauté envers l’Homme du Renouveau, je vote et j’appelle à voter pour le Président Ben Ali, parce que c’est le choix de la raison, le choix de la modernité, le choix de l’avenir « Ce sont maintenant les grands hommes historiques qui saisissent cet universel supérieur et font de lui leur but ;ce sont eux qui réalisent ce but qui correspond au concept supérieur de l’Esprit. C’est pour quoi on doit les nommer des héros. »Hegel dixit. (La raison dans l’Histoire).

Arts et culture, la dette envers Ben Ali

Par Hafedh Djedidi

Il ne se trouve pas aujourd’hui un seul tunisien qui ne reconnaisse les réalisations importantes qui ont touché le secteur de la culture et des Arts. Pas un seul artiste qui ne reconnaisse objectivement l’impact positif, voire constructif que les décisions de Ben Ali ont eu sur un secteur et une population qui, ailleurs, souffrent de lacunes criardes et regardent le modèle tunisien comme on regarde une eau vitale qui vous fuit entre les doigts.

Ces décisions qui ont couronné des sondages d’opinion, des travaux de commissions, des débats entre les concernés ont dévoilé au monde entier le degré de maturité, la clairvoyance et l’audace à la fois percutante et mesurée de la première instance de décision politique tunisienne. Ces décisions qui constituent des acquis indiscutables dépassent souvent en teneur, en bienfaits et en originalité des décisions analogues dans des pays européens qui ont plus de traditions que nous en matière de gestion de la vie culturelle et artistique.

En énumérant les réalisations infrastructurelles, les acquis les attentions dont bénéficient désormais les gens d’arts et de culture (Producteurs, éditeurs, gestionnaires d’espaces culturels, cinéastes, compositeurs, écrivains, musiciens, plasticiens, hommes de théâtre et la liste des bénéficiaires est encore longue) : construction de nouveaux complexes culturels, équipements en adéquation avec les nouvelles technologies, alimentation constante des bibliothèques régionales, aides à la création, subventions, soutien financier des produits culturels et artistiques, couverture sociale pour les intermittents du spectacle, etc, on se rend compte de deux choses. La première, c’est le vaste éventail des intervenants qui rythment la vie culturelle et artistique du pays et travaillent au rayonnement de son image de marque tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La deuxième, c’est la prise de conscience du Pouvoir de l’impact réel de la prise en charge du secteur et de ses heureuses retombées tant sociales qu’économiques et même politiques. Voilà donc une réalité qui met au pied du mur la synthèse assertive du grand sociologue français Pierre Boule qui dit que « Le pouvoir n’aime les intellectuels que morts ». Depuis la Tunisie, le Président Ben Ali, en tant qu’homme de pouvoir, donne au monde le meilleur exemple de la prise en charge du seul secteur où s’expriment réellement nos humanités et se travaillent la trace de l’identité et du patrimoine.

Nul doute que la dette des gens d’arts et de culture est grande envers le Héros du Changement. Cette dette, les intellectuels et les artistes tunisiens qui ont enregistré, à leur actif, la clairvoyance et l’audace de Ben Ali, la paye tous les jours en créativité. Mais le moment est venu pour cette crème de la population active tunisienne d’exprimer aussi autrement sa reconnaissance en allant aux urnes le 25 octobre et en votant Ben Ali, le seul choix à faire, le seul candidat que la Tunisie attend.

Le discours de la méthode démocratique et civilisationnelle

Par Mustapha ATTIA (écrivain)


Le Président Zine El Abidine Ben Ali a souligné, avec éclat, dans son discours historique au coup d’envoi de la campagne électorale que «les élections sont un titre de maturité et de civilisation en même temps que l’une des manifestations de la souveraineté du peuple et une expression élevée de la pratique démocratique et de la conscience des devoirs et des droits du citoyen».

Cette approche lumineuse s’intègre harmonieusement dans la continuité d’importantes réalisations réformatrices que la Tunisie a connues durant un siècle et demi de son histoire. En effet, l’édification d’une société démocratique évoluée est liée à la capacité qu’ont les gens d’accéder à la meilleure manière de mettre à contribution les valeurs de la liberté d’expression, les fondements du dialogue honnête qui expriment à la fois les choix individuels et collectifs. Car, dans cette perspective, les divergences d’opinions sont le moyen idéal pour aboutir à un consensus positif et fructueux, à l’incarnation effective du contenu de la liberté dans ce qu’elle a de plus profondément symbolique, tant il est vrai qu’aucun acte ne peut se prétendre utile s’il n’est pas un acte libre, honnête, dicté par l’intérêt supérieur, s’il n’est une formulation définitive du riche dialogue constructif qui aide à passer du stade du possible à celui de l’espoir concrétisé dans les faits.

C’est que l’âme humaine se nourrit de cet élan continu vers la libre expression, dans le cadre du respect de l’autre, de l’application de la loi et des règles du jeu. Et c’est justement ce cadre qui garantit les résultats positifs du dialogue, de la libre parole et de l’opinion, car la liberté est née le jour même qui a vu la naissance de la loi, comme on dit.

C’est là qu’intervint la Déclaration du 7-Novembre, animée par la flamme de la liberté, déclamant le droit du Tunisien à un dialogue libre, honnête et pluraliste, diffusant les principes de la réforme et participant à son application. C’est dans ce contexte qu’émergea la phrase célèbre du Président Ben Ali : «Il n’y a point de démocratie sans pluralisme, sans garantie de liberté d’expression…». Apprise et diffusée, cette phrase a été conservée et intériorisée dans les esprits. Elle est devenue une constante immuable parmi les références culturelles de la philosophie du Changement et de la réforme. Dans le premier point de son programme électoral balisant l’avenir, l’homme du Changement a ordonné «de nouveaux pas sur la voie de la démocratie et de l’enracinement du pluralisme».

C’est dans cette perspective qu’on voit se multiplier initiatives et décisions afin de renforcer la société du dialogue, de la concertation et du consensus. En effet, le dialogue démocratique stimule le processus de la réforme et du Changement et permet de participer à diffuser les valeurs de la Tunisie de l’ère nouvelle et de mettre en valeur ses réalisations dans tous les domaines. Il n’est pas nécessaire de dire que tout cela a lieu dans le cadre de l’objectivité, de l’honnêteté et du respect des règles du dialogue et du débat démocratique. Aussi l’approche civilisationnelle du Président Ben Ali consiste-t-elle surtout en la participation efficiente à la diffusion des valeurs de liberté, de démocratie et en l’enracinement de l’intégrité, de la transparence et de la crédibilité.

Cette orientation que l’homme du Changement n’a cessé de rappeler, insistant sur son importance, entre dans le cadre de la vision profonde qu’a Son Excellence de la citoyenneté, qui se fonde essentiellement sur les valeurs de liberté, de tolérance, de pondération, de consensus, de respect de la loi et des institutions, de même que de l’humanité de l’homme dans sa globalité. Cette approche s’est concrétisée dans les mesures pionnières prises dernièrement dans ce domaine, ainsi que dans les grandes réalisations que la Tunisie a pu accomplir permettant à notre pays d’accéder au stade de l’excellence avec tout ce que cette étape exige comme maturité, probité, responsabilité, esprit conciliant et attachement indiscutable à la souveraineté nationale indivise.

الأحد، 18 أكتوبر 2009

لماذا نساند الرئيس بن علي؟


لماذا نساند الرئيس بن علي؟
محمد مواعدة

نعم. إننا نساند سيادة الرئيس زين العابدين بن علي للترشح ونختاره ونصوّت له للفوز في الانتخابات الرئاسية القادمة -25 أكتوبر 2009- لمواصلة قيادة تونس نحو مزيد من الاستقرار والأمن والتنمية الشاملة، والقيام بالدور الإقليمي والدولي المتميز والمساهمة الفاعلة في مسار الحضارة الإنسانية.



I - إننا نساند فيه الإنسان الأصيل وصاحب الأسلوب والمنهج العقلاني الدقيق والحاسم إزاء مختلف الأحداث والوقائع والتطورات.

أما الأصالة فتعود إلى الجذور والمنشإ العائلي الشعبي.

ولذلك لا غرابة أن نلاحظ تمسّكه بهوية تونس الحضارية وحرصه الشخصي على المحافظة على هذه الهوية وترسيخها في مختلف المجالات العمرانية والتربوية والثقافية مع تفاعل واع وإيجابي مع مقتضيات العصر وتطوراته ومستحدثاته.

وأما الأسلوب والمنهج العقلاني فيعود إلى التكوين ونوعيته المرسّخة للروح الوطنية والاستعداد الدائم للتضحية من أجل تونس بالنفس والنفيس، واعتماد العمل، ثم العمل، ثم العمل شعارا في الحياة وسلوكا يوميا دائما من أجل تحقيق الأهداف الوطنية والإنسانية النبيلة.

وانطلاقا من ذلك، التأكيد على الاعتماد على الذات وما لها من طاقات كامنة ومخزون داخلي ثري ومتنوع للتعامل مع الحياة ومنعرجاتها المختلفة ومصاعبها المتوالية، ومع التحديات ومواجهتها بالأسلوب الملائم.

يضاف إلى كل ذلك الحرص المباشر والشخصي على دراسة القضايا والموضوعات المطروحة ومتابعة التفاصيل، جميع التفاصيل والجزئيات، وتصور مختلف المفاجآت والاحتمالات إذ لا مجال للصدفة... كل ذلك بهدوء هادئ ورصانة رصينة وصبر ومصابرة، وجهد متواصل لا يعرف الكلل والملل والتراخي... ولا الاستسلام والركون والتراجع.

إنه رجل لا يتردد أبدا في مواجهة التحديات والأزمات والمصاعب، ولذلك لا غرابة أن حدّد "التحدي" شعارا للمؤتمر الأخير (جويلية-أوت 2008) للتجمع الدستوري الديمقراطي، وقد كان فعلا شعارا للمرحلة التي تجتازها بلادنا في مجابهة الأزمات العالمية القائمة ….

كيف تعامل الرئيس بن علي مع الأزمات الخطيرة التي يعيشها عالمنا اليوم في جميع المجالات وفي مقدمتها المجالات المالية والاقتصادية؟

لقد أدار هذه المرحلة الدقيقة بحنكة شهدت بنجاحها كل المؤسسات الدولية وأبرز الخبراء والباحثين في المجالات التنموية. إذ اعتمد أسلوب المتابعة والهدوء وعدم الوقوع في فخ التهريج والتهويل الذي وقع فيه العديد من الدول القريبة والبعيدة...

لقد استطاعت تونس بفضل هذا الأسلوب وبحسن الاستفادة بكفاءاتنا الوطنية المتميزة، استطاعت التخفيف من انعكاسات الأزمات القائمة والتغلب على العديد من التحديات.

II – إننا نساند بن علي ونختاره ونصوّت له يوم 25 أكتوبر 2009 لأنه صاحب المشروع الوطني والحضاري والحداثي الشامل الذي انطلق فجر 7 نوفمبر 1987.

فمنذ الانطلاق التاريخي لم يتوان صاحب هذا المشروع الضخم ولو لحظة واحدة في مواصلة إنجازه وعلى مختلف الجبهات وبحزم دائب وتصميم لا يلين... وهذا ما يشهد به الجميع ويتابعون تنفيذ مراحله ومحطاته.

إن الرئيس بن علي يتعامل مع مشروعه الوطني والحضاري الشامل مثل الرسّام مع لوحاته والمعماري مع منجزاته المعمارية... بكامل التدقيق والمتابعة والمراجعة والتصحيح وبالسعي الدائم إلى تشريك أبناء تونس وبناتها المؤمنين بوطنهم والمتمسكين به وباستقلالية قراره والحريصين على تنميته وتقدمه وسلامة مساره ودوره الحضاري والإنساني.

إن مشروع بن علي الإصلاحي والحداثي امتداد تاريخي للتيار الإصلاحي الذي انطلق منذ عهود في هذه الربوع. فتونس عرفت الدستور منذ عهد قرطاج والذي أشاد بقيمته الفيلسوف اليوناني أرسطو وأبرز تميزه عن الدستور اليوناني.

وعرفت حركات إصلاحية متوالية أبرزها ما ظهر في ق19م وبداية ق20م.

وتونس عرفت احترام المرأة وتقدير مكانتها منذ أقدم العهود... والصداق الأغلبي في العهود الإسلامية الأولى أبرز دليل على ذلك. وها هي المرأة التونسية حاليا تتقدم زميلاتها العربيات والمسلمات وتشارك في التنمية في جميع المجالات.

وضمن هذا التصور يتأكد تجذر مشروع بن علي الإصلاحي في مختلف المجالات، وتتأكد حداثته وخاصة في مجالات التربية والمعلوماتية ووسائل الاتصال الحديثة ومتابعة تطورها المتسارع حتى تكون تونس طرفا فاعلا في مجتمع المعرفة... والاقتصاد اللامادي كما هي عليه حاليا بشهادة خبراء عالميين في هذا المجال.

III - إننا نساند بن علي ونختاره ونصوّت له يوم 25 أكتوبر 2009 لما تحقق لتونس من مكاسب وانجازات بقيادته ومتابعاته المباشرة والشخصية وبالاعتماد على الإنسان التونسي منطلقا وأداة وهدفا ضمن تنمية بشرية شاملة ومتوازنة.

وإن كل من يزور بلادنا في هذه المرحلة من تاريخها يلاحظ بكل يسر أنها حضيرة أشغال شاملة لجميع المجالات العمرانية حسب المفهوم الخلدوني الشامل لمفهوم العمران.

إنها فضاء المشاريع الضخمة مثل جسر رادس-حلق الوادي ومدينة الثقافة... ومطار النفيضة... والأقطاب التكنولوجية ذات المستوى العالمي... إلخ...

وفي الوقت نفسه فضاء رحب لثقافة التضامن الوطني والحوار الشامل وترسيخ قيم العمل والاعتماد على الذات والطموح المشروع.

IV - إننا نساند الرئيس زين العابدين بن علي ونختاره ونصوّت له يوم 25 أكتوبر 2009 لأنه -رغم كل ما تحقق من مكاسب- لم يشر ولو بالتلميح إلى أن تونس قطعت خطواتها المطلوبة كاملة وحققت بصورة نهائية تنميتها السياسية والاقتصادية والاجتماعية والثقافية والتربوية...

بل إنه يؤكد على الدوام أن تونس قطعت خطوات ومازالت تنتظرها خطوات وخطوات... وأن المسار الديمقراطي والتنموي الشامل هو مسار يتحقق بمساهمة الجميع وبالتراكم والمتابعة، انطلاقا من واقعنا الوطني والحضاري والتاريخي.

وأحدث دليل على ذلك الكلمة المعبّرة التي خاطب بها الرئيس بن علي الشعب التونسي إثر تقديمه لترشحه لدى المجلس الدستوري يوم 26 أوت 2009 وما أكده خلالها من تعهدات مستقبلية.

إنه رجل المطامح الكبيرة لتونس ولدورها الحضاري والإنساني، تونس بجميع أبنائها وبناتها وخاصة الشباب عماد مستقبلها.

لكل هذه الاعتبارات -وغيرها كثير- نؤكد مساندتنا لسيادة الرئيس زين العابدين بن علي ونؤكد ضرورة أن يكون -دعما لترشيح التجمع الدستوري الديمقراطي- مرشح الوفاق الوطني الشامل ومُنْتَخَبَ الوفاق الوطني الشامل.

إنها ضرورة وطنية باعتباره رجل هذه المرحلة التي تجتازها بلادنا وما تواجهه خلالها من تحديات داخلية وخارجية.

إن بديل الرئيس بن علي هو بن علي نفسه بمشروعه الشامل والمتجدد وبمطامحه الوطنية والمستقبلية.

إننا نسانده ونختاره ونصوّت له يوم 25 أكتوبر 2009 "من أجل تونس" وهو الذي وجه نداء علنيا وحماسيا مؤثرا خلال أول تجمع شعبي له صباح يوم 7 نوفمبر 1987 بساحة القصبة "معا من أجل تونس".

السبت، 17 أكتوبر 2009

Ben Ali, le meilleur choix pour la Tunisie

Tribune Le Renouveau
Écrit par Sadok Bouhlila (universitaire)

Dans son livre «Tunisie, Terre de Paradoxes», Antoine Sfeir pose la question suivante «Le progrès économique et social est-il un préalable à la démocratie»? L’auteur y démontre chiffres à l’appui que la Tunisie , terre de paradoxes par excellence puisque ancrée dans la tradition tout en ayant fait le pari de la modernité et du rationalisme, s’est érigée en tant que nation pilote en Afrique et dans le monde arabe.

Dans sa présentation du livre, l’éditeur écrit qu’en 1987, le Président Zine El Abidine Ben Ali a repris en main le pays pour «tenter d’en faire un pays dont tous les citoyens, hommes et femmes jouissent des mêmes droits et aient les mêmes devoirs. Partis politiques subventionnés, justice réformée, implication de la société civile à tous les niveaux de la vie institutionnelle, priorité budgétaire à l’éducation, tolérance religieuse garantie, libéralisation graduelle de l’économie. Autant d’avancées réelles». Nombreux sont les témoignages de pays, de personnalités et d’organismes internationaux de par le monde qui reconnaissent les avancées de la Tunisie dans tous les domaines. Certains y accentuent le volet économique qui, selon eux, aurait connu une croissance extraordinaire au détriment du volet politique qui lui aurait été escamoté. Par delà les polémiques engendrées par cette question, il apparaît d’emblée que seule une politique dotée d’un projet sociétal cohérent et solide est à même de générer l’adhésion du peuple autour de choix aussi fondamentaux tels que l’éducation, la culture, la santé, la solidarité et l’ouverture économique. En d’autres termes, il nous semble que le progrès économique, loin d’être incompatible avec la démocratie est en fait la consécration de ce choix participatif à des valeurs qui forment le noyau d’une nation.Le miracle économique tunisien comme l’appellent certains est en fait le fruit d’une politique mûrement réfléchie et graduellement appliquée qui démontre que le pari sur l’intelligence humaine est le seul qui en vaille la peine, car la vrai richesse est la richesse immatérielle, la richesse matérielle ne pouvant éventuellement que servir d’appoint à cette dernière. Derrière ce projet fédérateur, un homme, le Président Ben Ali qui a su incarner les aspirations de toutes les catégories de Tunisiens. Si le Président Ben Ali a si bien compris l’aspiration des Tunisiens à davantage de démocratie et de bien-être, ce n’est pas simplement parce qu’il est issu lui-même de ce peuple, mais aussi parce qu’il est pétri des valeurs d’humanisme de solidarité de modération et de consensus qui ont toujours et de tout temps caractérisé la Tunisie et son peuple. Il n’est nullement question ici de nous contenter d’être les chantres des succès par ailleurs indéniables de la Tunisie depuis son indépendance et surtout depuis le Changement, mais surtout de souligner la cohérence de la politique menée par le Président Ben Ali.Comme il l’a déclaré lui-même à maintes reprises, la voie vers le développement intégral est encore longue mais force est de reconnaître que les jalons sont désormais jetés. En Tunisie, l’économique et le politique se développent ensemble comme autant de projets «à-venir» pour reprendre l’expression du philosophe français Jacques Derrida, c’est-à-dire appelant débats, éclaircissements, participation consensuelle. Loin des joutes démagogiques et des débats idéologiques, la Tunisie montre également que la démocratie n’est pas un paradigme absolu mais un processus continuel où l’économique, le social et le politique doivent être pensés ensemble.Croissance partagée, pluralisme politique, ancrage dans la modernité, volonté d’intégrer davantage de jeunes à la vie sociale et politique, le pays évolue vite et les défis demeurent nombreux. Le plus important étant celui du chômage des diplômés de l’université auquel les autorités se sont vigoureusement attelées. Les autres chantiers étant ceux de la mise à niveau, de la formation, de la compétitivité et de la croissance de l’économie et sa capacité à trouver de nouveaux marchés, sans oublier la capacité de la Tunisie à impulser l’Union du Maghreb Arabe. A la veille des élections présidentielles dont la campagne démarrera officiellement aujourd’hui, nous sommes convaincus que le choix de Ben Ali comme Président est le meilleur pour la Tunisie.Comm e il l’a fait durant ses précédents mandats, il saura éviter au pays les écueils qui guettent bien des pays de la région tout en respectant ses engagements de candidat citoyen. Dans un monde de plus en plus instable et aléatoire, le Président Ben Ali saura fédérer autour de lui les forces de l’intelligence et de la raison pour continuer le long travail de réformes engagées tout en préservant la stabilité politique et économique qui sont l’une des conditions essentielles du développement.

الأربعاء، 14 أكتوبر 2009

L’œuvre, le modèle et le succès

Mustapha ATTIA
(Ecrivain, Directeur général de la Maison Arabe du Livre)

L’expérience ainsi que les événements que vit le monde de nos jours, ont démontré la nécessité de repenser le concept de développement, de centrer l’attention sur une nouvelle vision qui opte pour le développement des ressources humaines comme condition sine qua non de tout processus civilisationnel global.


En effet, parmi les principales formes d’échec, que ce soit au niveau des théories ou à travers les expériences de développement qu’un grand nombre de pays du monde ont connues au cours des décennies passées, on doit citer en premier lieu l’incapacité de ces pays à mettre à profit leurs potentialités de manière optimale, ce dont résulte leur inaptitude à édifier un potentiel autonome de développement au profit de leurs sociétés. Cet échec est aussi imputé au fait d’avoir négligé l’aspect humain avec tout ce qu’il implique comme dimensions intellectuelle, culturelle, spirituelle, sociale et bien d’autres encore, en rapport avec les valeurs humaines comme la liberté, la solidarité et la tolérance.

Ajoutons à ces causes le peu de cas fait des handicaps corrélativement latents, comme la ségrégation entre l’homme et la femme et le fait de laisser pour compte les systèmes éducatifs, sanitaires et culturels. Ces facteurs n’ont pas un effet direct uniquement sur les individus et sur leur sécurité sociale, ils sont également l’obstacle principal sur la voie du développement dans toutes les acceptions du terme.
La forme la plus courante de méconnaissance de l’importance du développement humain se manifeste dans ces pratiques d’exclusion qui établissent le caractère atavique de la pauvreté dans des zones ou des régions données et l’inaptitude de telle ou telle catégorie à servir à quoi que ce soit, avec ce que cela implique comme conséquences engendrant déception et frustration et des fardeaux supplémentaires pour la société qui sera ainsi privée des apports d’une large fraction de son potentiel humain.

L’un des arguments attestant que la Tunisie a la capacité de réagir positivement et rapidement aux événements qui surviennent dans le monde est qu’il a été pionnier, dès l’aube du Changement, en matière de réajustements, de réformes et d’assimilation dans le nouvel environnement mondial, sur la base d’une complémentarité des politiques et des programmes de développement, avec une vision prospective qui œuvre à long terme. Le Président Ben Ali a ainsi pris l’initiative d’ancrer ces nouvelles valeurs dans la notion de développement, de créer un équilibre entre les composantes de l’action de développement dans sa globalité, composantes dans lesquelles l’aspect social évolue au même rythme que les autres aspects, économique et politique.

La Tunisie a porté un intérêt particulier aux domaines sociaux, car ils sont les fondements essentiels des droits de l’Homme, en prenant grand soin des secteurs de l’éducation, de la santé, de la formation et de la culture, tant il a la certitude qu’il n’y a pas plus grand danger pour les peuples que les pratiques d’exclusion, la prolifération des foyers d’ignorance, la dégradation des services sanitaires, le dérèglement des méthodes éducatives et l’épuisement des filières de formation. C’est justement sur cette base que les comptes rendus nationaux et internationaux sur le développement humain, avec ce qu’ils comportent comme chiffres, rapports, indicateurs et preuves, sont à même de refléter clairement l’importance des résultats enregistrés dans ce domaine.

Mais il n’en reste pas moins vrai que nous autres écrivains, gens de l’information et de la culture, créateurs et intellectuels, nous n’arrivons pas à suivre la cadence des réalisations dans notre pays. Nous nous contentons la plupart du temps du statut de spectateur passif devant les grandes initiatives, les prises de position historiques et les approches pertinentes. Nous ne nous arrêtons que rarement à ces stations pour les analyser, les expliquer, les mettre en relief et les communiquer. En revanche, les autres, spécialement en Europe, tiennent à grossir ce qui est moins que banal et à se fabriquer des succès conçus dans la matrice de l’illusion.

Nous ne suivons pas la cadence…

En effet, si nous laissons les chiffres parler d’eux-mêmes, nous constaterons l’ampleur des progrès qu’a accomplis la Tunisie pendant les deux décennies de réformes, de changements et de modernisation. En effet, le PNB a quintuplé, dans cette courte période de temps. Le revenu individuel moyen s’est élevé à 4.000MD, alors qu’il n’était que de 960D seulement en 1986. Cela veut dire qu’il a été multiplié par quatre! Plus de deux millions de nouveaux postes de travail ont été créés. La part du secteur des services a atteint les 65% et le taux de pauvreté a été réduit comme jamais auparavant dans un pays en développement, puisque la pauvreté a été circonscrite, avec un taux ne dépassant pas 2% des habitants. La classe moyenne, garantie de stabilité et de bien-être, s’est également développée pour atteindre les 80% de la population. Ajoutons à cela que 4/5, soit 80%, des Tunisiens sont propriétaires de leurs logements. En même temps, le taux des habitations de fortune a baissé à 0,5%. Parmi les autres succès de l’Ere nouvelle: la femme, qui représente désormais 26,6% de la population active, 24% des hauts fonctionnaires, 27% des juges, 31% des avocats, 40% des universitaires et 34% des journalistes. En outre, l’espérance de vie à la naissance s’est allongée pour dépasser de nos jours 75 ans. Le nombre de médecins a atteint le taux honorable d’un médecin pour 1.000 habitants.

Depuis le 7 novembre 1987, la masse des transferts sociaux réservés aux différents secteurs n’a cessé d’augmenter. Ils ont été multipliés par quatre, ce qui permet d’offrir à chaque famille un complément de salaire indirect consistant.

Le fait de rappeler la masse des transferts sociaux dont bénéficient les différents secteurs sociaux et qui a atteint environ 20% du PNB, nous permet de constater l’ampleur de l’effort que fournit l’Etat dans ce domaine et la qualité de l’orientation réformiste intégrale promue par l’homme du Changement, qui a conçu ce programme civilisationnel avant-gardiste en entourant le citoyen tunisien et son progrès du maximum de sollicitude, à tous les niveaux, étant le principe et le but du développement. Le modèle tunisien est désormais cité en exemple.
C’est ainsi que le projet de développement humain relevant du programme des Nations unies pour le développement a classé la Tunisie à la tête des pays qui sont parvenus à concilier, dans leur développement national, entre les paramètres quantitatifs à caractère économique pur et les autres paramètres qualitatifs se rapportant aux libertés et aux droits sociaux et culturels.

Ce sont là des réalisations qui disent l’ampleur du développement accompli par la Tunisie de l’Ere nouvelle, celle du Président Ben Ali. Toutes ces réalisations, en si peu de temps, comment ne pas s’enorgueillir et comment ne nous rendent-elles pas fiers d’être Tunisiens ?

Ainsi, je pense sérieusement que le devoir nous appelle, aujourd’hui plus qu’en aucun autre temps. Nous devons redoubler d’effort pour faire connaître nos orientations, diffuser nos fantastiques acquis dans tous les domaines, acquis réalisés grâce à une politique de développement guidée par l’homme du Changement, garant du présent et de l’avenir de notre pays, le Président Zine El Abidine Ben Ali.

السبت، 10 أكتوبر 2009

كلنا مع بن علي

صلاح الدين بوجاه

لأسباب شتى لا يمكن أن نحيط بها... نقول إننا جميعا مع بن علي. من هذه الأسباب يمكن أن نذكر المستندات الاقتصادية التي نشرت الرفاه في كل مكان، كما يمكن أن ننعطف على مفهومي العدل والديمقراطية... مع ما يحف بهما من مسائل اجتماعية لا تخفى...

بيد أن "المسألة الثقافية" لا تزال تمثل في رأينا جوهر الأمر كله... فهي السند الشامل الذي يجعلنا جميعا نتشبث بسيادة الرئيس زين العابدين بن علي... لغايات سياسية، وخاصة لغايات أخلاقية، نلتزم بها وندافع عنها.
فمن يتأمل خطب سيادة الرئيس زين العابدين بن علي يجدها جميعا تبحث في ظاهرة عامة شاملة إسمها "الظاهرة الثقافية" وهي لشمولها أوسع من مجرد "الظاهرة" إنما هي رؤية شاملة للاقتصاد والاجتماع والسياسة، لا تعتبر"الحدث الثقافي" منفصلا عن باقي الأحداث في البلاد. لهذا يقف المثقفون اليوم بمختلف تنظيماتهم هاتفين كالرجل الواحد "كلنا مع الرئيس بن علي".

رؤية النخب الحداثية للثقافة هي التي مكنت هذا المجتمع من الحراك قدما نحو المستقبل، لهذا فإننا لا نرتاب في قولنا إننا "دولة صاعدة" أو إننا "دولة قريبة من الصعود"... لا نرتاب في أن مفهوم الصعود هذا مفهوم ثقافي رغم أن هنالك من قد يعتقد أنه مجرد تعريف اقتصادي.
عودا على بدء نكرر أن طلائع مجتمعنا متشبثة بفكرة المستقبل، هذه التي تبدو موصولة ـ كأزهى ما يكون الوصل ـ بتوهج حضور سيادة الرئيس زين العابدين بن علي في المستقبل، لذلك فإننا ـ مجددا ـ متشبثون بالرئيس بن علي.

وقد اعتمد مشروع التغيير منذ أواخر الثمانينات مجموعة من الآليات والانجازات والإصلاحات حتى يحقق أهدافه، فأعاد الاعتبار إلى دولة المؤسسات والقانون وأجرى إصلاحات تشريعية من أجل جمهورية الغد وتجذير مبادئ ثقافة الديمقراطية القائمة على مبدأ الاستشارة وحماية حقوق الإنسان في بعدها الشامل ودعم مكونات المجتمع المدني. من أجل هذا تشكلت إستراتيجية وطنية للتنمية البشرية بهدف دعم قدرة الفرد والجماعة على الخلق والابتكار والإضافة، فضلا على إنجازات شتى منها خاصة مدينة الثقافة وإلغاء الرقابة على المنشورات وإحداث رخصة مبدع... والعمل على نشر ثقافة الديمقراطية والاعتدال والتضامن وحقوق الإنسان والتنمية المستدامة... وغيرها.

لهذا فإننا نستبشر اليوم ـ كأروع ما يكون الاستبشار ـ لتفضل سيادة الرئيس زين العابدين بن علي بتقديم ترشحه لمدة رئاسية جديدة، حيث تتأكد اللقيا بين القائد وشعبه إيذانا بالمراحل الكبرى القادمة.
في كلمة... نحن إزاء "جيل بن علي" الآخذ بالثقافة العامة في السياسة والاقتصاد والمجتمع، هذه التي استقاها من ممارسات الرئيس بن علي خلال العقدين الفارطين... فنحن ببساطة إزاء زعيم استثنائي وشعب حركي متجه إلى الأمام ومستقبل يقتضي مواصلة حضور القائد يحدو مطايانا نحو الأفضل.