الاثنين، 19 أكتوبر 2009

Le Président Ben Ali trace les nouveaux défis de la Culture

Mohamed ZINELABIDINE
Directeur général du projet de la Cité de la culture

Balzac disait : « On respecte un homme qui se respecte lui-même ».

Si on rend unanimement hommage à l’homme politique qu’incarne avec raison et humanisme le Président Ben Ali, c’est qu’on en juge par l’ambition civilisatrice qu’il entend insuffler à la culture dans ses dimensions esthétiques, socio-économiques et technologiques. S’y ajoute son engagement personnel en faveur de l’art et des artistes dans le discours comme dans les actes. En homme de culture, sensible et averti, il a souvent fait montre d’une attention particulière à la portée stratégique de la culture qu’il projette comme secteur concurrentiel et émulatif, au coeur du développement national intégral et durable. Et pour preuve, l’évolution du budget sectoriel qui est passé à 1.25% du budget national dont 50% des crédits sont alloués aux régions en vue d’un meilleur équilibre des richesses et deniers. De 121 954 (MD) au titre de 2007, les crédits passeront à 131688 (MD) en 2009 dont on partie est accordée prioritairement au développement, à hauteur de 61760 (MD) et à la promotion des activités départementales pour un budget de 19600 (MD). Ce croît significatif des ressources financières est de nature à aider le ministère à atteindre ses objectifs quinquennaux pour la culture et le patrimoine. Relativement à ce dernier, l’investissement a porté sur un double aspect développement/réhabilitation du patrimoine culturel avec un coût global de 90304 (MD). Ces indices chiffrés relatent au besoin l’intention présidentielle pour qui la culture répond au croisement d’autres secteurs aussi prépondérants dont l’éducation, le tourisme, l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, viviers de la société du savoir, du savoir-faire et de la connaissance sensible, étant au cœur de tout apprentissage. De surcroît, elle est forme d’exercice démocratique, sa généralisation est hissée au sens du droit pour une culture d’égalité, sans exclusion, quelque soit l’appartenance du Tunisien à une idéologie, à une région, à un âge, à un sexe, à un niveau d’instruction et à une couleur. Elle est engagement afin d’inculquer aux Tunisiens le sens inclusif et porteur de l’appartenance sociale et identitaire à une Tunisie enracinée et altière, entrouverte aux perspectives du dialogue interculturel et aux échanges interhumains dans le respect de la différence. Le Président Ben Ali entend stigmatiser une image valorisée de la Tunisie à l’échelle du monde, rappelant ses référents historiques, ses racines plurielles, ses fondements faits d’arabité et d’Islam réceptifs et réactifs dans l’universalité des valeurs de l’humanité au XXIè.s. C’est en dressant les prérogatives de la culture qu’il en situe corollairement les latitudes quant à la reconnaissance de l’histoire sédimentée de notre pays, la sauvegarde et la valorisation de son patrimoine naturel et culturel. Une culture authentique et civique, au sceau d’une esthétique et d’une poétique qui bannissent la brutalité et dénient le populisme. Mais aussi, une culture du travail qui assure la dignité de l’homme, en ce que la culture peut ou doit remplir et accompagner sa vocation médiatrice à s’accomplir, se réaliser et générer volontés et emplois.

« Je sais reconnaître le talent d’un dirigeant » disait Warren Buffett. Le talent du Président Ben Ali est cette humble sollicitude qu’il ne cesse de prouver et d’éprouver pour le mérite des artistes et des créateurs qu’il porte comme un miroir au seuil de la valorisation nationale et universelle. Son talent est de pourvoir les réformes structurelles et structurantes nécessaires afin de créer les institutions culturelles référentielles et les mécanismes qui sont porteurs de progrès. C’est pourquoi, il n’a de cesse de rappeler l’immanence et le devoir de restructurer la production artistique, d’inciter à l’investissement, à moderniser les législations existantes, à promouvoir la culture numérique, encourager l’insertion dans les formes nouvelles de production culturelle interactive, poursuivre les phases postmodernes des mutations économiques, scientifiques et technologiques que le monde civilisé connaît et encourt aujourd’hui. Pour cela, il fera de la politique culturelle une stratégie de protection, de mise en valeur et de soutien à la production culturelle sous-jacente aux lettres, théâtre, musique, arts scéniques, opératiques, cinéma, arts plastiques, visuels et autres Il incitera les créateurs et les intellectuels à promouvoir leurs propres visions et approches de l’art et du savoir, avec en filigrane un devoir de mémoire quant aux pionniers et grandes figures de l’histoire tunisienne dont il cherchera toujours à gratifier l’empreinte, à immortaliser l’œuvre et à reconnaître l’héritage.

Le Président Ben Ali, en rendant la culture un secteur prioritaire, chargé d’emblèmes et de défiances, répond à cette citation de Goethe qui s’en réclame : «j’aime celui qui désire l’impossible ». Mais l’impossible n’est pas benalien ! « L’ambition dont on n’a pas le talent est un crime » disait Chateaubriand. Mais l’ambition du Président Ben Ali est un talent ressuscité, un miracle au quotidien, détermination et espoir pour le prochain et le meilleur d’une Tunisie, encore plus émergente. Attentif à l’histoire des idées et des cultures, réaliste et grand conquérant pour le bien de son peuple, il traduit à la perfection la réussite de l’exercice politique. Les Tunisiens l’ont compris. Ils lui font confiance et continueront à croire en lui au présent et au-delà du 25 octobre 2009, tant qu’il acheminera sens et attribution à cette citation chère à Napoléon 1er pour qui: « On ne conduit le peuple qu’en lui montrant un avenir, un chef est un marchand d’espérances ». La Tunisie réclame haut et fort son Président pour une nouvelle étape de la magistrature suprême. Elle croit en lui et à sa belle étoile pour poursuivre inlassablement l’œuvre du Changement et jalonner de succès un avenir aussi radieux que prospère.

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