الاثنين، 19 أكتوبر 2009

L’adhésion à une approche globale de la modernité

Par Hassen Bahani

Le soutien massif apporté par toutes les composantes de la société civile à la candidature du Président Zine El Abidine Ben Ali à la présidentielle du mois d’octobre 2009 est l’expression populaire d’une adhésion à la politique de l’Etat et à son projet de modernisation et de développement. C’est l’expression d’une adhésion à une approche globale du développement qui a permis de maintenir un taux de croissance des plus élevés dans une conjoncture internationale des plus défavorables. C’est l’expression d’une «adhésion à une vision globale du Changement» qui engage les composantes essentielles de la liberté, de la souveraineté et de la dignité de l’homme pour qu’elles soient désormais inscrites dans l’ordre réel, concret et systémique de l’action politique, sociale, économique, culturelle et éducative du pays. C’est l’expression d’une «adhésion à un nouveau discours politique» qui inscrit l’éthique de la solidarité, des droits de l’Homme et de la citoyenneté dans la logique d’un engagement sans faille. C’est l’expression d’une adhésion à une société fondée sur le sens des responsabilités, le sens des droits partagés, le sens des droits communs, et sans cesse réformée dans l’ordre des rapports de communion entre l’Etat et le citoyen sur la base d’un contrat, d’un partenariat, d’un pacte librement élaboré dans le cadre sans cesse élargi du dialogue et de la consultation.


Le Changement a édifié une nouvelle «culture politique» qui a permis de restructurer et de positiver les relations entre l’Etat et les citoyens, entre l’Entreprise et les citoyens, entre l’Etablissement (qu’il soit éducatif ou commercial) et le citoyen, entre le citoyen et le citoyen. En d’autres termes, il a permis «la transformation structurelle dans les relations de gouvernance», de production et entre personnes. Il a permis l’éclosion de nouvelles formes concrètes d’engagement à travers la diffusion conceptuelle et surtout pratique de nouvelles expressions de solidarité qui ont pour vertu cardinale de s’intégrer au système socioéconomique en tant que vecteur de promotion sociale, et non pas en tant qu’épiphénomène passager.


Le Changement est l’artisan d’une nouvelle culture politique qui a permis la fondation d’une conscience d’éveil, de vigilance, de détermination et de défi. Les horizons de sens ne cessent de s’élargir désormais et nous voyons s’épanouir de nouvelles générations de compétences citoyennes qui embrassent l’avenir dans sa corrélation étroite avec le sens du monde en marche. Nous sommes loin, très loin d’une possible régression à certaines formes de comportements inconscients pour envisager l’avenir dans le sens d’une marche à reculons. Nous savons tous que la modernité est «le sens propre du Changement». Il est seul apte à l’assumer et à le garantir. Il est seul capable de la promouvoir. N’a-t-il pas permis l’exploration de nouveaux espaces, de nouveaux territoires conceptuels et pragmatiques au concept de solidarité, promu désormais au rang de vecteur de socialisation intégré au système onusien ?N’a-t-il pas rendu possible la reformulation de l’espoir à bien nombre de pays matériellement démunis? L’importance des ressources naturelles n’est plus un facteur décisif du développement. La Tunisie en a fourni la preuve la plus éloquente, la plus infaillible : l’important réside dans la «capacité à mettre en œuvre un système éducatif performant», à fonder une société ouverte et réceptive à une densité de réformes remarquablement transformatrices, à changer les mentalités pour qu’elles s’inscrivent dans le processus d’une modernité plurielle…


Le Changement a pu disposer de cette audace, de ce défi, de cette vision : la modernité n’est pas un destin qui nous échappe mais un «projet qui nous appartient.» Il a inscrit ce projet dans l’ordre des réformes et il a évité de sombrer dans la fascination béate grâce à la prodigieuse aptitude du Président Zine El Abidine Ben Ali à anticiper le sens de l’Histoire. Il a alors inscrit le Changement, non pas dans le sens de la rupture radicale, mais de la continuité constructive et positive. Du passé, il a recueilli les traces vivantes, lumineuses et sublimes. Il les a mises de nouvelles façons de vivre.


Le Changement engage un projet de société qui n’a pas peur d’assumer son présent: le projet de libération de la condition humaine en général et de la condition de la femme en particulier, dépasse en plusieurs points des expériences sociales menées ailleurs dans le monde. Le Changement a l’immense et irremplaçable avantage d’embrasser l’avenir du front, dans la totalité de ses défis de rationalité, de savoir et de savoir- faire sans jamais renier l’authenticité vivante d’un passé qui remonte jusqu’à la vivante créativité de l’esprit carthaginois. Et comment le renier ce passé alors qu’il a participé à la construction de l’Humanité?


De la rencontre et de la combinaison de l’inépuisable richesse du passé avec l’incommensurable créativité du présent, est en train de se construire de façon autant globale que durable le projet de société foncièrement moderne.


Ce projet doit se poursuivre avec cette fougue, cet élan mobilisateur, cette force renouvelée, cet esprit fondateur, cette détermination inentamée qui ont toujours intimement caractérisé l’action de l’Etat en mouvement partout sur l’ensemble du territoire de la République, comme initié, comme mis œuvre et mis en pratique par le Président Zine El Abidine Ben Ali.

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